5 février 1985: Nausées, ballonnements, pertes des eaux, ... Quelques minutes plus tard, assise sur son lit de deux personnes, les deux mains sur son ventre, ma mère s'adressa à mon père qui lui était debout près de la fenêtre contemplant le quartier: « Chéri, emmène-moi à l'hôpital, je sens que je vais accoucher ! Vite ! ». Mon père se retourna, de gros yeux apparaissaient sur son visage tellement paniqué de savoir qu'il allait devenir papa dans les heures à avenir, il tournait en rond, ne savait pas quoi faire: « Tout vas bien se passer, ne t'en fais pas, ... Euh ... Appeler une ambulance, il faut que j’appelle une ambulance ... ». Il n'avait jamais était aussi nerveux de toute sa vie. C'était un grand cap à franchir pour lui. C'était officiel, ma venue au monde était arrivée parmi tant de brutes, par deux parents américains. Émerveillés par ce qu'un nourrisson pouvait dégager, ils décidèrent de m’appeler Latisha parce qu'ils trouvaient ce prénom beau et fun, il fut choisit par mon père. Jusque là, ils pensaient que j'aurais étais une fille mignonne et sage ... S'ils savaient ...

5 février 1990: Ce jour-là, je fêtais mes cinq ans. Mes parents m'avais offert des sortes barbies ... Et pendant ces cinq années de mon existence, mes parents étaient heureux de m'avoir comme chaque parent ayant une gamine de 5 ans. Ils disaient que j'étais une petite fille adorable et gentille à tout notre entourage. C'est ce que j'étais, en même temps, que voulez-vous apprendre à 5 ans ? Ne serait-ce dormir et manger. A cinq ans, on se prépare de sortir de la maternelle et on ne sait rien de la vie.


5 février 2000: Me Voilà en pleine adolescence, en pleine puberté. L'âge ingrat était arrivé. Me voilà âgée de quinze ans. Je me souviens que ce jour-là, mes parents avaient marqués le coup. Ils avaient organisés une petite fête chez moi en invitant quatre ou cinq amies et quelque personnes de mon entourage. Ils estimaient qu'à quinze ans, c'était spécial malgré que je ne voyais pas en quoi. Si ça leurs plaisaient de claquer du fric, que demander de plus. Même si jusque là je n'avais pas était une fille aussi serviable et aimable qu'ils auraient souhaités. J'étais instable et agaçante. Plutôt égoïste. En fait je ne savais jamais ce que je voulais vraiment, j'en voulais encore et toujours plus pour ma petite personne. Une petite peste quoi, qui voulait être pourrie gâtée par ses parents qui n'avaient pas du tout les moyens mais je m'en fichais, quand je voulais quelque chose il fallait que je l'obtenais. A la scolarité, c'était pire. Au collège, je venais uniquement pour les amies, les garçons et le plaisir de foutre le bordel. On ne peut dire que c'était l'adolescence qui faisait cela, car je sais bien encore aujourd'hui que j'étais consciente de mes actes. Je pouvais me calmer et devenir neutre du jour au lendemain si je le voulais, mais non, il fallait obligatoirement que je foutais le bordel, que je créais des ennuis à qui je voulais pour le plaisir même à mes parents. En fait compte, je n'étais qu'une fille qui voulait se faire remarquer, qu'on jetait un regard sur elle à chaque moment. Sinon physiquement, je devenais de plus en plus jolie. Je prenais soin de moi, je faisais attention à mon image, non seulement pour me sentir bien dans ma peau mais aussi pour que l'on me regardaient, encore une fois, pour qu'ils sentaient que j'étais différente. J'avais toujours ce besoin constant d'avoir toutes les personnes à mes pieds.


5 février 2003: Ma majorité est annoncé. Me voilà libre et indépendante. Etre sous ma responsabilité, avoir mes propres charges, voilà ce qui était important pour moi. Savoir qu'à présent je devais m'ouvrir dans le monde du travail, parce qu'entre parenthèses j'en avais assez de mes études en vente. J'arrêta par la même occasion, même si mes parents étaient pas très d'accord sauf si je ne traînais pas à trouver un travail. Ce que j'ai fais de suite. J'ai remuais ciel et terre pour ne serait-ce avoir un seul petit boulot de rien du tout qui me permettrais de me lancer, notamment gagner de l'argent et faire ma vie. Mes recherches ont portées ses fruits et j'ai pu faire quelques boulots par-ci par là augmentant la capacité de quelques savoir faire. Cela m'aurais était bénéfique pour plus tard. J'avais mûrie, j'avais de moins en moins le besoin d'avoir tout le monde à mes pieds. Mais cela ne m'empêchais toujours pas de soigner mon style et mon apparence. J'était devenue une très jolie femme qui se faisait apprécier et désirer. Un jour je me suis posée une question tout à fait farfelu: si je me lancée dans le mannequinat ? J'avais le physique et le potentiel nécessaire pour y arriver. Mes parents étaient derrière moi, m’encourageais. Alors je me lança. J'étais motivée, déterminée, ... Je voulais absolument rentrer dans ce milieu. Je sentais même à un moment que j'étais faite pour et que c'était impossible de me refuser cette carrière, je prenais ainsi plus confiance en moi. C'est ça, j'ai trop rêvée. Cette société m'a tout simplement fermée ses portes, et m'a dit merde quoi. Bon sang qu'est-ce que l'ai mal pris ! J'ai étais très énervée sur le coup. Pour vous dire, j'ai cassée tout ce qu'il traînait dans ma chambre, j'ai tout retournée. Je m'étais découverte une autre facette de ma personnalité.


5 février 2009: Enfin adulte. J'avais enfin terminée la période de l'âge ingrat, de la crise d'adolescence. Finit la puberté. J'avais vingt-quatre ans, j'avais déjà bien entamée la vie dans la société qui m'a bien crée des emmerdes. Du haut de mes vingt-quatre piges, j'en avais déjà du vécu. Cela a commencée un peu après ma majorité. Après l'échec du mannequinat, je ne savais plus où me mettre. J'était déboussolée et perdue. J'était folle de rage envers tout le monde