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 « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia

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Sarah B. Lake
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« This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia _
MessageSujet: « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia   « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia EmptyMar 29 Mar - 13:41

« This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia 12320810 « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia 26

Allongée sur le ventre, Sarah ferme les yeux alors qu'une aiguille parcourt sa peau. La douleur est assez vive, mais ce n'est pas le premier tatouage qu'elle fait. C'est le second, néanmoins, elle ne s'habituera jamais à cette sensation. Elle fait le vide dans son esprit, ne pensant plus à rien et attend que cela soit fini. Elle sait que cela va prendre du temps puisqu'elle se fait tatouée une phrase le long de la colonne vertébrale. Si on fait abstraction à la douleur, elle est certaine que le résultat sera parfait. Après tout, elle connait bien ce studio de tatouage puisque c'est le meilleur de la ville. Elle soupir légèrement en se plongeant dans des souvenirs heureux cette fois-ci. Elle ne ressent plus rien, et cela lui convient très bien. Après un temps qui lui a paru interminable, le travail est enfin terminé. La jeune femme se redresse et s'assoir sur la table de tatouage, attendant que la tatoueuse prenne une photo de son dos, et lui montre ensuite le résultat. Sarah sourit fièrement, c'est exactement ce qu'elle voulait et cela rend vraiment bien. Satisfaite du travail, elle se rhabille ensuite et paye la jeune tatoueuse avant de sortir du studio.

A présent, elle se balade dans les rues de la ville sans aucune destination précise. Tellement perdue dans ses pensées, elle ne fait pas tant attention à où elle se rend. Trop souvent dans la lune, elle a cette fâcheuse tendance à se rendre dans des endroits où elle ne devrait pas être. Mais, c'est plus fort qu'elle. A chaque fois elle fait la même chose, se promettant à elle-même que, la prochaine fois, elle fera plus attention. Mais, au final, c'est toujours la même histoire qui se répète. C'est lorsqu'elle arrive dans un quartier dirigé par un gang qu'elle se rend compte de son erreur. Cet endroit elle le connait assez bien, dans le fond. Elle s'y rendait parfois, lorsqu'elle prenait encore de la drogue. Et justement, elle se doute bien qu'elle a encore quelques connaissances dans le coin.

Seulement, elle ne s'attendait pas à être repérée si vite. Au loin, elle entend quelqu'un l'appeler par son surnom ; Swan. Seules les personnes qui la connaissent bien, ou qui savent qui elle est la nomme ainsi. Et là, elle se doute fortement que ce n'est pas une rencontre qui date de quelques mois, mais de bien avant. Lorsqu'elle était cette junkie qui passait son temps à être défoncée. La personne qu'elle ne veut plus jamais être. Elle a fait tant d'effort pour s'en sortir qu'il serait dommage qu'elle replonge brusquement. Cela a failli être le cas il y a quelques jours, mais Sean était là, et par chance, cela a éviter le drame. L'homme s'approche d'elle, Sarah s'immobilise en le regardant. Elle cherche quelques secondes qui il est, puis, le reconnaît finalement.

« Swan ? Ça fait longtemps que je t'ai pas vu dans le coin. » La jeune femme soupir légèrement en le regardant. Effectivement, elle ne traine plus tellement dans cet endroit, mais bon. « Salut, Rick. En effet, ça fait un bail... » répondit finalement Sarah en haussant les épaules, peu désireuse de poursuivre cette conversation qui commence à peine. « Tu as besoin de quelque chose ? » Inutile d'être devin pour savoir à quoi il fait allusion. « Non, je n'ai besoin de rien. Je ne touche plus à la came, Rick. Et tu devrais en faire autant, si tu veux mon avis. » lançais-je sans grande conviction, sachant que ce mec ne décrochera certainement jamais. « Être clean ? Tu déconnes ? Jamais de la vie. Ce monde est trop pourri, je préfère être dans les nuages... Allez, on se fait une ligne comme au bon vieux temps ? » Décidément, il ne semble pas comprendre ce qu'elle raconte. Nouveau soupir de Sarah qui secoue la tête de gauche à droite sans répondre. « Allez, Swan... Je suis sûr que ça te manque ! » Pas le moins du monde. Ou si, parfois. Quand les souvenirs se font trop violent. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle court jusqu'à un dealer pour avoir une dose. Elle prend sur elle, elle fait tout ce qu'elle peut. « Rick, j'ai été clair, non ? Je viens de te dire que je ne touche plus à la came ! Merde, c'est pas difficile à comprendre pourtant ! J'ai pas envie de tomber une nouvelle fois là-dedans. Alors garde tes doses, et oublie-moi, tu veux ? » lâche-t-elle avec humeur en serrant la mâchoire tant cela commence à être déplaisant comme situation. Elle le connait assez bien pour savoir qu'il ne lâche jamais rien. Après tout, c'est avec lui qu'elle se droguait la plupart du temps. Des compagnons d'infortune, dans un sens. Le fameux Rick attrape le bras de la jeune femme qui se débat tant bien que mal. « Juste une fois ! Celle-ci se débat encore et encore, jusqu'à perdre patience et le repoussait aussi violemment qu'elle le pouvait. « Non, c'est non ! Tu comprends jamais rien, de toute façon ! » ajoute la jeune femme en ramassant son sac et commençant à partir d'un pas rapide. Seulement, Rick ne semblait pas l'entendre de cette oreille puisqu'il revient à la charge, attrapant violemment le bras de Sarah qui grimace de douleur. « Mais lâche-moi ! » crie-t-elle en essayant de lui faire lâcher prise.
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Dalia Lucientes
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MessageSujet: Re: « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia   « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia EmptyMer 30 Mar - 10:33

Dalia avait laissé les autres à un bar. Ils avaient vu dans la soirée des fournisseurs Mexicains que Ramirez avait trouvé. Il arrivait souvent à dénicher de bons partenaires pour ce genre de chose. Ils faisaient souvent de la qualité et ils fournissaient aussi entièrement les munitions ce qui n’était pas le cas de tout le monde. Ca leur arrivait de se retrouver face à des cargaisons volées en mauvais état, qui avaient souffert du voyage. Et l’échantillon qu’elle avait vu cette nuit, c’était de la merde rien de plus. Il y avait même un fusil d’assaut dont la recharge était totalement bousillée et qu’il faudrait refaire. Ca leur aurait plus coûté de réparer tout le stock que de les acheter. En somme, une mauvaise dépense et Dalia avait arrêté là les négociations. Elle en ferait un rapport au dit Ramirez histoire qu’ils n’aient plus de petits bandits de grands chemins sur les bras. Elle avait simplement envie de se repose aujourd’hui. Elle avait encore en tête son entrevue avec cet inspecteur Mourning. Magouilleur sur les bords mais il n’avait pas l’air d’être un mauvais flic. Mais ça, elle s’en rendrait compte en cas de pépins et si elle s’était trompée sur son compte, il serait largement trop tard…

Ainsi, elle était remontée du bar où elle avait laissé ses collègues et se dirigeait à présent vers sa petite maison dans un quartier calme (aussi calme qu’il peut être dans ce coin soyons d’accord). Elle n’avait pas envie de croiser du monde alors elle remontait une ruelle relativement déserte. Elle sortit une cigarette et son briquet. Elle se mit la sèche au bec et l’alluma. Elle remit son briquet dans sa poche et continua sa route en profitant bien de la nicotine qui baignait dans sa bouche. Quelques personnes passaient de-ci de-là, généralement les personnes qui connaissaient assez bien le coin. Le désavantage avec ces petites rues c’était qu’elles étaient souvent mal éclairées et qu’il fallait plutôt bien savoir où on se dirigeait sinon on se perdait très facilement.

Loin devant elle, une jeune femme et un jeune homme discutaient. De la drogue certainement, ce n’était pas très rare. Par contre, la discussion commença à tourner au vinaigre. Les deux personnes parlaient fort et bientôt le type saisit le bras de la jeune femme. Dalia pressa le pas et s’arrêta un instant alors que la femme avait repoussé son agresseur. Elle hésitait à s’approcher et à envenimer la situation mais l’homme ne sembla pas d’accord avec ça et attrape encore une fois le bras de la femme. Cette fois-ci, Dalia courut dans leurs directions. Une fois arrivé près d’eux, derrière le gars, elle le chopa par le col et sortit son flingue pour le lui coller dans le dos. « Hey le merdeux, tu sais que t’es chez les Los O ici ? T’as l’autorisation de venir au moins ? ». Il puait la drogue et d’autres odeurs dégueulasses qui accompagnent trop souvent ce genre d’individus. Dealer sur le territoire d’un gang sans y être invité (et généralement, on devait même payer une petite taxe). Et ce type, si elle le prenait à voler des clients potentiels à son gang, elle pourrait bien avoir l’autorisation de lui couper quelques membres sur le champ histoire de rééquilibrer la balance. « Reprend ta merde et barre toi avant que je te coupe ta petite bitte avec une machette. » Elle avait parlé d’une voix grave et sérieuse. La jeune femme ne s’emballait que très rarement et pour un petit dealer seul comme ça, elle n’avait pas vraiment peur.

Son ton et le canon de son pistolet dans son dos finirent de le convaincre de lâcher prise. Dalia ne le lâcha pas pour autant et le poussa du côté en le fusillant du regard. Signe évidant qu’il devait dégager sur le champ. Elle ne jouait pas les wonderwoman d’habitudes mais ses habitudes de flics étaient toujours présentes et elle n’avait pas vraiment envie d’assister à une agression près de chez elle. Dans d’autres circonstances elle ne serait peut être pas intervenue, sortir son flingue comme ça, ce n’était pas très sur. Elle posa ensuite son regard sur la jeune fille qu’elle venait d’aider. Elle n’avait pas l’air excessivement plus jeune qu’elle mais elle était plus fluette et mieux habillée. Plus coquette et plus sage en apparence. Maintenant, pour traîner dans un coin pareil et se faire aborder par des dealers, ça ne devait pas être quelqu’un de totalement clean. Mais bon, elle à côté elle avait vraiment la tête d’une gangster latino et la nénette ne devait pas être rassurée par son arrivée pour autant. Rangeant son flingue dans son dos, à l’intérieur de son pantalon avant de remettre sa chemise par-dessus pour le camoufler. « Ça va ? Il t’a rien fait ? Tu t’es perdu ou tu cherches un fixe ? ». Si on lui demandait pourquoi elle se mettait soudainement à défendre les culs de blancs elle pourrait toujours répondre que c’était du marketing et qu’elle s’occupait de la relation client. Après tout, si chaque drogué devait se faire agressé ici, ce serait mauvais pour les affaires. Dalia jeta un coup d’œil par-dessus son épaule pour vérifier que l’autre connard était bien partit.

En ce moment, ces soirées étaient agitées et elle ne semblait avoir aucune minute de répit. A la maison c’était tendu, dans le gang, c’était tendu mais c’était normal, et maintenant elle ne pouvait plus marcher dans une rue sans devoir aider une pauvre jeune fille même si elle ne semblait pas si pauvre que ça. Elle se ferait certainement railler si elle était vue avec une minette, peut être qu’on l’insulterait de lesbienne mais finalement, ce n’était pas grave ; là c’était surtout son instinct de flic qui parlait et qui espérait que la jeune fille déclinerait son offre à propos de la drogue et qu’elle lui avoue qu’elle ne venait pas dans ce quartier pour quelque chose d’illégal.


Dernière édition par Dalia Lucientes le Dim 1 Mai - 11:58, édité 2 fois
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Sarah B. Lake
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MessageSujet: Re: « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia   « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia EmptyMar 5 Avr - 13:14

Sarah est parfois tête en l'air. Habituellement, elle fait toujours attention à ce qu'elle fait, et surtout, où elle se rend. Mais lorsqu'elle se perd dans ses pensées, elle est capable de se rendre n'importe où. Évidemment, elle tombe toujours dans des endroits où elle ne devrait pas être. Avant, cela ne la dérangeait pas de venir ici. Le fait qu'elle ait rencontrée Rick lui rappelle la personne qu'elle était avant. Et surtout, la personne qu'elle ne veut plus être. Le voir ainsi, déjà défoncé, c'est une énorme prise de conscience. Elle sait qu'elle a fait le bon choix, et à présent, elle trouve cela dommage que les autres n'en fassent pas autant. Mais, elle, elle a eu de la chance. Des personnes se sont donnés à fond pour qu'elle décroche de la came. Et sans tout ce soutien, jamais elle n'aurait réussi. Certainement qu'elle serait encore avec Rick en train de se faire des lignes. Avant, elle appréciait la compagnie du jeune homme. Ils étaient des inséparables. Toujours ensemble à faire n'importe quoi dans les rues. Mais, maintenant, elle n'a plus envie de trainer avec ce genre de gars. Ce n'est plus pour elle. Ce monde, elle n'a plus envie de le connaître, que ce soit de près ou de loin. Elle n'oublie pas ce qu'elle a fait, mais, à présent, elle veut simplement réussir sa vie. Et mettre les démons du passé dans un coin de sa mémoire afin qu'ils ne ressortent jamais.

Elle voulait simplement qu'il lui fiche la paix, comme elle lui disait depuis quelques minutes. Hélas, les gars comme lui ne comprennent pas toujours. Du moins, ils comprennent seulement ce qu'ils veulent bien comprendre. Encore un peu et elle se serait mise à hurler après lui, quitte à ce que tout le monde entende, elle s'en moque. Mais par chance – du moins, elle croit -, une jeune femme vint à sa rescousse en sommant le jeune drogué de filer d'ici rapidement. Pas totalement rassurée, Sarah regarde la scène en restant incrédule, se doutant bien de ce qu'elle pointe dans le dos de Rick. Si cela tourne mal, elle n'a pas du tout envie de voir ça. Mais, certainement qu'il prend conscience du danger, alors il file. Cette fois, Sarah respire à fond. Elle est restée calme, et son rythme cardiaque semble être normal. Habituellement, il se serait emballé comme pas possible, et elle aurait eu du mal à reprendre un rythme régulier. Mais, sans savoir pourquoi, elle ne se sent pas en danger, au contraire. « Je crois que ça va... » finit par dire la jeune femme en regardant celle qui l'a sauvée des griffes de Rick. « Merci... ajoute Sarah en esquissant un mince sourire à peine perceptible.

Et si elle cherche de la drogue ? Non. Cela ne fait aucun doute. Si tel était le cas, certainement qu'elle aurait prit la fuite dès que la jeune femme aurait fait son apparition. Elle n'aurait pas attendue une seule seconde. Les vieux réflexes qu'elle avait lorsqu'elle était encore une camée. Maintenant, ce n'est plus dans ses habitudes. Elle sait qu'elle ne faisait rien de mal, et d'ailleurs, elle s'en moque un peu. « Non, je cherche rien du tout... Disons que c'était une vieille connaissance, tu vois. » reprit-elle après quelques secondes de flottement. Ouais, une connaissance qui date de loin, et qu'elle aurait voulue ne jamais revoir. Du moins, pas dans ces circonstances. Encore, s'il aurait décroché, il est possible qu'elle aurait été plus sympathique. Mais comme ce n'était pas le cas, elle ne veut pas être vu avec lui. Elle a mit déjà trop de temps à s'en sortir, elle n'a pas envie qu'on la voit avec un toxicomane, et qu'on pense qu'elle a reprit ses vieilles habitudes. « J'pense que je vais éviter ce coin désormais. C'est pas vraiment un endroit pour moi » dit-elle en toute innocence, sans vouloir prétendre être trop bien pour trainer dans ce coin. C'est pas du tout l'intention de Sarah. Mais avec les gens qu'on trouve ici, il est clair qu'elle a rien à y faire. Trop fluette pour survivre toute seule dans ce coin de la ville. D'ailleurs, tous les coins semblent être dangereux pour elle. Peu importe où elle se trouve, elle en vient parfois à être totalement paniquée.


[HJ : Désolée, c'est pas génial. =/ Je ferais mieux la prochaine fois. >.<]
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Dalia Lucientes
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MessageSujet: Re: « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia   « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia EmptyMar 5 Avr - 18:18

La jeune fille semblait reprendre ses esprits. Avec son air propre sur soi, elle ne semblait pas appartenir à la rue. La jeune femme eu un instant l’intention de lui proposer d’aller se poser dans un coin avant de se rappeler que ce quartier n’était pas vraiment fréquentable et surtout, qu’elle n’aimerait pas se poser quelque part dans un endroit inconnu. Et puis, ça ne collerait pas à son image de femme d’un gang de prendre soin d’une petite nénette comme ça. Elle se tourna pour voir si des gens les avaient vu mais rien, l’incident était passé inaperçu. Elle reporta son attention sur la jeune femme qui lui dit qu’elle pensait que ça allait après avoir respiré à fond. Ouf, parce qu’elle n’aurait pas franchement aimé se pointer à l’hôpital. Là bas, il y avait pleins de flics partout et des gens avec des questions pleins la bouche. Et elle, avec son pistolet dans le pantalon, elle ne ferait pas long feu avant de se faire coffrer. Et là, elle pourrait toujours appeler Mourning, il rigolerait bien de voir avec quelle facilité elle s’était jetée dans la gueule de loup. Ce n’était pas interdit de se balader avec une arme, mais aussi accessible, ça ne laissait présager rien de bon sur les intentions de la femme.

La jeune fille esquissa un léger et discret sourire, encore sous le coup de l’émotion certainement. Elle lui dit un timide merci que la jeune femme répondit avec un hochement de tête décidé. « C’est normal va… ». Il fallait qu’elle fasse attention et qu’elle ne se montre pas trop gentille non plus. Le manque de pot total serait qu’elle l’aperçoive pendant un deal ou alors qu’elle était avec les membres du gang et qu’elle lui fasse un coucou. Sa crédibilité serait totalement anéantie après cet épisode. De toute façon, Dalia, même si elle n’était pas repoussante et ne ressemblait pas à un monstre, dans une telle rue, avec un flingue, elle ne devait pas être très rassurante et donner envie à la jeune fille d’en savoir plus, ça l’arrangeait.

Après quelques secondes elle finit par répondre à sa question en disant qu’elle ne cherchait rien du tout. Ouf, intérieurement Dalia s’était relâchée. Elle n’avait pas envie d’accompagner la jeune fille dans une planque dégueu pour se faire injecter de la merde ou se snifer un truc pas claire pour la voir ensuite totalement défoncée… C’était un truc qu’elle avait finalement l’habitude de voir mais avec une gamine de cet age et juste après lui sauver la mise, ça lui ferait mal de la voir là dedans. Elle lui confia alors que c’était une vielle connaissance. Ha ben c’était loupé pour l’innocence parce qu’à voir la gueule de déterré de son copain, elle devait certainement avoir plongé dans des trucs assez louche à une époque. Dalia hocha simplement la tête sans rien ajouter. En tant que membre du gang elle lui aurait conseillé de la cam de la maison mais elle n’avait pas envie en tant que flic, qu’elle restait quand même.

Elle continua, avec un ton innocent en disant qu’elle devrait éviter le coin et que ce n’était pas un endroit pour elle. Dalia ne pu que opiner du chef. « En effet… Je pense que je vais te raccompagner dans un coin plus… Fréquentable pour les gens dans ton genre. ». Ce n’était pas vraiment une insulte même si le ton de la femme n’était pas très compatissant. Elle essayait de mettre de la distance entre elle et cette gamine qui était en plein dans une vie normale. C’était trop tentant pour qu’elle cède à la fraternisation. Si c’était le cas, elle serait tentée de retourner dans cette vie et elle serait tentée de tout lâcher et c’était nocif. Mais elle se laissa quand même tenter à quelques petites questions alors qu’elle avait commencée à s’avancer dans la rue, se dirigeant vers une route principale qui était à cinq minutes et qui était fréquentée par des gens relativement normaux et donc, qui était sure. « Mais qu’est ce que tu fous ici si tu veux pas te faire emmerder par des dealers ? T’es loin du coin sûr de la ville nan ? Parce que bon, avec ton air de petite fille sage tu te ferais embarquer en moins de 5 minutes… ». Elle essayait légèrement de lui faire peur histoire qu’elle évite à l’avenir de revenir. Sous ses airs bourrus et ses paroles un peu dures pour la jeune fille, elle voulait surtout la protéger à l’avenir, pour quand elle ne serait pas là.

Après tout, elle aurait pu ne pas être là, finir plantée dans une ruelle ou violée chez les dealers, se retrouver à la rue, jetée comme des déchets. Dalia ne souhaitait pas croiser un cadavre comme ça en la reconnaissant. D’ailleurs cette petite montée de stress lui donna une envie irrésistible de cigarette après avoir laissé tomber la précédente quand elle avait vu l’autre enfoiré agresser la jeune fille. Elle sortit son paquet et se glissa une sèche aux lèvres pour l’allumer avec son briquet. Elle tira une longue bouffée avant de se tourner vers la gamine. « Cigarette ? ». Et elle lui tendit le paquet au cas ou.


Dernière édition par Dalia Lucientes le Dim 1 Mai - 11:57, édité 1 fois
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Sarah B. Lake
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MessageSujet: Re: « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia   « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia EmptyDim 24 Avr - 15:03

« Les gens dans mon genre ? » demande la jeune femme, affichant un mince sourire. Non, elle sait à peu près ce qu'elle doit se dire en voyant Sarah. Vu comme elle est, on se doute que c'est pas un endroit qu'elle fréquente régulièrement. Du moins, qu'elle ne fréquente plus. Elle a pas toujours été cette petite fille sage, bien rangée. Avant, c'était tout le contraire. La drogue, c'était son seul moyen pour se sentir libre. Dans un sens, elle faisait abstraction de toutes les choses qui la rendent malade. Lorsqu'elle était défoncée, elle ne pensait plus à Thorn qui lui faisait toutes ces choses. C'est pour ça qu'elle est tombé là-dedans. Elle se sentait mieux sans ses souvenirs. Si elle le pourrait, elle effacerait tout sans aucune hésitation. Et, elle reviendrait un peu en arrière, histoire de pas faire n'importe quoi de sa vie. Seulement, elle est pas naïve. Elle sait que c'est impossible, même si c'est un beau rêve. « Les petites filles sages qui ne quittent jamais le coin tranquille de la ville. Les gens qui ont peur rien qu'à l'idée de venir dans le coin. Ouais, ce doit être mon genre. » finit-elle par dire en haussant les épaules. Après tout, ce n'est pas spécialement faux.

La jeune femme avance, naturellement, Sarah la suit. Après tout, c'est déjà plus sûr que si elle refuse son aide. Ce serait mal vu, en plus. Elle vient quand même de lui sauver la mise avec Rick. Même si la jeune femme doute qu'il lui aurait fait du mal. Mais, avec lui, on ne peut jamais être sûr de rien. Une fois sous les effets de la drogue, on ne contrôle plus rien. Elle le sait aussi bien. Seulement, elle n'avait jamais eu aucun problème avec lui avant ça. Au contraire, ils étaient plutôt bons amis. Enfin, à l'heure d'aujourd'hui, elle se passe bien d'un pote comme ça. Ce n'est clairement pas une bonne idée. Ce serait simplement un rappel de la personne qu'elle était avant. Et, de plus, ce serait une forte tentation pour elle. Elle n'est jamais très loin de reprendre de la drogue. Il lui faut une énorme volonté pour qu'elle n'en reprenne pas.

« Hm, ça va, je connais la chanson. » Ce n'est pas faux. Sean lui répète assez souvent comme ça. A chaque fois, il lui dit bien de faire attention, mais, parfois, la jeune femme n'en fait qu'à sa tête. « Je faisais un petit tour, et, j'suis du genre tête en l'air parfois. Alors, j'avance sans vraiment me rendre de la destination. Et, ça m'a conduit jusqu'ici. » Sauf qu'elle ne s'attendait pas à voir une ancienne connaissance. Dans le cas contraire, elle aurait fait un peu plus attention. Puis, la vie est faite de risque, non ? Il n'y a pas que dans ce coin que ça craint, c'est le cas un peu partout. « De toute façon, peu importe l'endroit, on court toujours un danger. Même dans l'endroit où tu te sens le plus en sécurité. » lâche-t-elle en haussant à nouveau les épaules. Elle sait de quoi elle parle. Chez elle, petite, elle se sentait en sécurité, mais, elle s'est rendue compte que ce n'était pas le cas. Alors, à quoi bon ? Elle sait que, peu importe l'endroit, le danger n'est jamais très loin.

Les jeunes femmes avancent encore, rejoignant peu à peu un endroit plus sûr. D'un hochement de tête, Sarah refuse la cigarette que la jeune femme lui propose. « J'évite tout ce qui provoque une dépendance. » ajoute la jeune femme en ayant un mince sourire. Certes, c'est moins grave que la came, mais ça n'en reste pas moins mauvais pour la santé. Et, sur ce terrain, elle en a déjà fais assez, inutile d'en remettre une couche.
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MessageSujet: Re: « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia   « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia EmptyMar 26 Avr - 10:12

En tout cas, ça lui avait fait du bien, paradoxalement, de faire se pisser dessus un petit merdeux qui emmerdait une gamine. Depuis qu’elle était dans les Los O elle n’avait pas franchement eu d’occasions de vraiment jouer à la flic, ce qui était son boulot au départ. Bien sur, si elle détestait se salir les mains, elle n’aurait jamais accepté un truc pareil. Mais des fois, ça faisait du bien de se rappeler pour quoi on était là : pour que cette gamine ne se retrouve pas entre quatre planches, en tout cas, pas quand elle était là. La jeune femme continuait de jeter quelques coups d’oeils discrets histoire de ne pas se faire voir aux côtés d’une gamine dans son genre.

Ouai son genre. D’ailleurs, elle ne manqua pas de le souligner, interrogeant avec un fin sourire, Dalia. He ben oui, elle était typée gentille petite fille sans problème. En même temps, les gens se paraient souvent de ce qu’ils étaient, ou du moins, ce qu’ils voulaient être. Dalia n’était pas franchement typée gangster mais avec ses tatouages et son arme planquée dans sa ceinture, c’était une tout autre histoire. Cette gamine avec ses cheveux bien coiffés et ses habits soignés donnait l’impression de ne pas être du tout au bon endroit. Elle reprit la parole en énonçant quelques personnes qui pouvaient être qualifiées de ‘dans son genre’ comme les filles sages, les gens qui ont peur en entendant le nom de ce quartier.

Dans tous les cas, Dalia espérait que c’était son genre car s’amuser à recoller ses morceaux éparpillés, découpés à la machette, ça ne l’amuserait pas. Elle espérait par la même occasion qu’elle ne se pose pas plus de questions que ça sur le pourquoi. Pourquoi une nana visiblement dans un gang s’emmerderait à la raccompagner dans une grande avenue, loin des dealers ? Il fallait espérer qu’elle croit encore à l’idéal de la personne gentille par pure philosophie. Au pire elle trouverait ça bizarre et puis c’était tout. Lorsque la femme reprit la plus jeune en lui assenant une vielle leçon de vieux croulant elle lui dit qu’elle connaissait la chanson.

Elle la connaissait, mais si elle pouvait l’appliquer ce serait quand même mieux. Elle rajouta qu’elle avait débarqué comme ça, sans s’en rendre compte car elle était tête en l’air. Cette explication décrocha un regard mi-amusé et mi-surprit auprès de l’hispanique. C’était marrant à entendre comme ça, mais finalement ce n’était pas mieux que si elle était venue par pure curiosité. Qu’est ce qui se passerait si son étourderie la conduisait dans un coin encore plus craignos qu’ici ? Mais malheureusement on ne pouvait pas coller des caméras à l’arrière-train de tout le monde ici alors il faudrait juste qu’elle se rappelle que ce soir, si Dalia n’avait pas été là, elle se serait possiblement fait charcuter par un dealer faisant un bad trip.

Elle rajouta que de toute façon on courrait toujours un danger peu importait l’endroit, même si on s’y sentait en sécurité. Pas faux mais la texan préférait quand même nuancer ce genre de propos. Elle avait moins de soucis à se faire à Machester Avenue qu’ici dans tous les cas. « Ouai j’suis d’accord mais ça craint quand même plus ici que dans les rues commerçantes… Enfin… Les commerces légaux quoi. » Parce que bon, la drogue était aussi un commerce en soi mais pas franchement légal.

Elle espérait que cette nonchalance dont elle faisait preuve n’était pas réellement du je-m’en-foutiste. Car finalement, la peur et l’angoisse étaient sa meilleure stratégie de défense contre les mauvaises entourloupes. Les gens qui se disaient n’ayant peur de rien étaient ridicules car sans un peu de parano et de peur, on ne survivait pas et on ne se méfiait plus. C’est en ressentant un malaise profond dans ses tripes qu’on se disait qu’on aurait peut être pas dû tourner dans cette ruelle sombre…

Arrivées à proximité d’une avenue relativement fréquentée, même à cette heure-ci, la jeune fille refusa la cigarette en disant qu’elle évitait tout ce qui provoquait une dépendance. Bon état d’esprit même si Dalia n’arriverait jamais à appliquer un truc pareil. Elle sourit, amusée, en allumant sa cigarette entre ses lèvres et tira une latte. « Bon gamine, je te laisse là. J’ai d’autres trucs à faire. Ca m’a fait plaisir de te raccompagner et je n’espère plus jamais te revoir dans le coin… » Une réplique pas vraiment à prendre d’une manière négative car elle souhaitait surtout à cette fille de ne jamais venir prendre de la drogue ou d’autres trucs pas fréquentables dans ce coin. Ca voudrait au moins dire qu’elle était en sécurité autre part… Ou alors dans la merde ailleurs… Mais en tout cas, pas sous le nez de Dalia. Elle attendit néanmoins, que la jeune fille ne se fasse pas faucher par une voiture... Ca avait beau être rue fréquentée, il pouvait toujours se passer des emmerdes.
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MessageSujet: Re: « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia   « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia EmptyDim 1 Mai - 13:31

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Lamar

En quelques années, Lamar avait réussit à se créer une petite légende à Inglewood. Sortit de nulle part, il s’était mis à braquer les stocks et planques de drogues des gangs. Que ce soit One Niners sur Queen Street d’où il était originaire, ou Los Ojos sur Hillcrest Boulevard, il était devenu l’ennemi public numéro un commun de deux réseaux. Sa tête était mise à prix par les niners comme par les mexicains pour tout l’argent qu’il leur avait déjà fait perdre et en dehors de son nom que tout le monde connaissait et qui faisait trembler chaque gangster moyen, Lamar était un véritable fantôme introuvable. Personne ne réussit à tomber dessus, et c’est toujours lui qui vous tombe dessus avec son fusil à pompe devenu la signature de sa légende qui vous toise soudainement sans prévenir. Expert en armes, tireur d’exception pour son calibre de criminel, Lamar n’avait rien à voir avec un petit braqueur minable et avait déjà laissé un paquet de cadavres derrière lui dans des braquages de planques de dealers qui avait mal tourné ou des règlements de comptes.

Il avait également pris quelques bastos, d’où le gilet pare-balles qu’il portait maintenant presque en permanence sur lui, mais était toujours bien présent et continuait de dévaliser régulièrement crack et cocaïne aux gangs pour les revendre ensuite à son propre compte. C’est ainsi qu’il vivait. Un jeu dangereux et dans lequel il avait perdu plusieurs de ses associés. Avec la dernière toujours en vie, Latisha, une black aux allures un peu grossières, il repérait cette planque d’Hillcrest Boulevard depuis deux jours maintenant enfermé dans un Van blanc avec elle à observer les allers et venus de junkies venant acheter leurs doses à ce membre de Los Ojos dans la rue. Suffisamment pour laisser deviner un stock important et définir donc sa prochaine cible… C’était le moment de frapper. Gilet pare-balles bien accroché au torse de façon visible sous son grand imperméable noir, durag noir sur la tête cachant ses drealocks, il descendit finalement du Van son grand fusil à pompe en main avec Latisha alors que deux femmes apparemment consommatrices traînaient non loin de la planque. Lamar avança tranquillement vers le dealer de l’autre côté de la rue.

A peine quelques mètres et son look si particulier de cowboy urbain avec son gilet-pare-balles, son fusil le long d’une jambe et surtout la large cicatrice qui lui entravait la moitié du visage, vestige d’une agression en prison des années plus tôt, fut repérée par quelques guetteurs du gang mexicain qui se mirent à siffler et à hurler son nom avec l’accent. « Lamaaaaar ! », « Yo Lamar les mecs, tirez-vous ! », « Lamaaar ! Laaaaamar ! ». Tout le monde était déjà sur le pied de guerre ou aux abris, sa réputation et sa légende de braqueur indépendant tête-brûlée, et la détonation de son fusil à pompe, ayant fait le tour des rues de la ville. Tous savaient que c’était un « shooter » et qu’il n’hésitait pas à plomber un ou deux genoux pour se faire servir ou à faire sauter un corps d’une décharge dans le torse en cas de résistance. Alors que toute la rue se désertait des passants courant se cacher, Latisha fonça sur le dealer dehors pour lui braquer son desert eagle sur le visage le temps que Lamar ne la rejoigne tranquillement pour prendre le relais de sa mise en joue en le faisant loucher sur le large canon de son pompe, laissant sa partenaire contrôler les alentours comme prévu.

Leurs coups étaient soigneusement orchestrés. Loin d’être des amateurs, tout était réglé comme du papier à musique pour éviter un maximum de dérapages, même si c’était loin d’être toujours le cas et que les fusillades n’étaient pas rares dans leurs braquages. En dehors des deux filles non loin qui semblaient innocentes, tout semblait assez clean ici… Peut-être trop.

« Où elle est man ? » interrogea-t-il le dealer sans baisser le canon de son fusil à pompe des quelques centimètres de son visage.

Evidemment pas de réponse… Il n’y en avait presque jamais à la première question. Lamar bascula d’un geste sec et brutal son fusil pour lui faire manger la crosse et lui exploser le nez, faisant chuter le dealer en arrière le nez ensanglanté avant de revenir au dessus de lui pour rebraquer le canon sur sa tête en chargeant la garde dans un déclic ne laissant plus aucune alternative de coopération. Où il lui disait où était planqué la dope, il lui faisait exploser la cervelle sur le bitume de ce trottoir. « Me fait pas perdre mon temps cousin ! » lança-t-il en sans faire attention aux alentours. Ce que Lamar n’avait pas repéré, c’est que Latisha qui visait toutes les fenêtres des maisons voisines était exposée aux deux jeunes femmes considérées innocentes à quelques mètres d’eux. Si l’une d’elle était armée, elle était en plein dans sa ligne de mire et se ferait abattre comme un éléphant dans un couloir… Mais après tout, ce n’était que des junkies dans son esprit.
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Dalia Lucientes
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MessageSujet: Re: « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia   « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia EmptyDim 1 Mai - 20:28

Alors que la jeune femme allait bientôt tourner des talons pour laisser la jeune fille retrouver la civilisation sûre et rassurante de Los Angeles, une sorte de murmure s’éleva des ruelles aux alentours. Les guetteurs du gang semblaient avoir repéré un truc et les gens semblaient se rapatrier à l’abri dans les rues voisines. Il y avait une tension assez palpable dans les environs et soudain, elle comprit plus ou moins d’où venait la forte angoisse qui s’élevait de l’instant. Un gars avec un gilet pare-balles et un fusil à pompe s’était approché du dealer qu’il y avait au coin de la rue. Merde. Il était accompagné d’une nana tellement bien maquillée qu’on aurait pu la confondre avec une pute de Queen street. Mais connement, elle était armée et pas avec un petit calibre de rien du tout.

Immédiatement, elle chopa le bras de la petite blonde qui n’était pas très loin d’elle. « Tais toi, viens. » Dalia avait une poigne relativement dure étant donné l’urgence de la situation. Ella la tira en arrière et esquissa un pas du côté. Ils n’étaient pas excessivement loin mais quand même. Directement, la nana braqua le dealer. Ca sentait très mauvais cette histoire. Un bref coup d’œil autour lui fit voir un petit local à poubelle d’un immeuble de la rue. Elle poussa la gamine dedans, tant pis si elle n’avait pas envie d’avoir à faire à des rats et autres petites bestioles affectueuses, pas le choix si elle ne voulait pas se faire plomber la cervelle.

Instinctivement, Dalia sortit son arme et l’arma. La pétasse s’était éloignée du type qui avait littéralement vidé la rue de sa simple présence. Ne restait maintenant que les trois là et les deux planquées dont le déplacement n’avait pas été spécialement remarqué. Les braqueurs devaient certainement les prendre pour des droguées inoffensives qui préféreraient prendre leurs jambes à leurs cous en pensant que c’était un mauvais trip. Le type noir avec un durag sur le crâne lança un coup de son fusil dans la tronche du dealer qui n’avait apparemment pas satisfait son agresseur. Ce qu’il voulait n’était pas un grand mystère, la dope, l’argent… Dalia était tentée de rester là, à ne rien faire et attendre qu’ils se barrent. Mais pour son intégration dans le gang, ce ne serait pas génial.

Tenter au moins quelque chose semblait la meilleure solution. Et Sarah ? Heu… Ben pour l’instant elle passait légèrement en deuxième plan. Si il était rapporter dans quelques temps qu’elle avait été là ce soir là, si elle avait réussi à gagner du galon ça la foutrait mal. Elle n’était possiblement pas prête à buter la nana qui visait les fenêtre à la recherche de tireur, mais au moins la désarmer durablement semblait tout à fait possible. Dans un coin de sa tête une petite voix était entrain de prier que la nana qu’elle avait tiré avec elle dans ce trou à rat n’allait pas lui péter une crise d’hystérie, ce serait le comble.

La jeune femme se mit alors en place, le plus près possible du mur mais assez droite pour pouvoir tirer correctement. De toute façon, la grosse ne la regardait pas alors elle aurait plus ou moins du temps pour viser et tirer. Mais ensuite, il faudrait vite se mettre à couvert en cas de répliques. Elle visa exactement ses mains qui tenaient le pistolet. Elle visait en priorité la main directrice qui tenait la crosse. Elle pouvait voir le dos de sa main mais ce n’était pas ça qu’elle visait. Elle ne réussirait qu’à lui faire mal avec ça et elle pourrait quand même essayer de lui tirer dessus après. Pour couper les fleurs d’un bouquet il fallait viser la base serrée du bouquet pour toutes les avoir en un minimum de coup. Elle visa alors le poignet de la femme noire qui n’était pas excessivement mouvante. Elle pressa la détente et resta une petite seconde histoire de constater que le poignet de la nénette était totalement inutilisable avant de se mettre totalement à couvert, dos au petit mur, écoutant la suite des évènements.

Elle espérait que le type et la gonzesse n’auraient aucune idée de qui avait tiré. Si ils avaient la mauvaise idée de vouloir venir regarder dans ce local à poubelle inutile de préciser qu’il serait très difficile pour Dalia, seule, de défendre une position comme ça avec deux tireurs. Après tout, l’autre nana pouvait être ambidextre et savoir utiliser sa main gauche dans tout le saoul de douleur qu’elle devait ressentir actuellement. De plus, l’autre type avec son fusil à pompe ne ferait pas le détail et arriverait à plomber les deux femmes dans le local avec une seule détonation. En tout cas on pouvait dire que ça allait être une sacrée soirée pour la gamine. Elle le raconterait à ses copines dindonnantes le lundi à l’école qu’elles ne la croiraient peut être pas. En tout cas pour Dalia, il faudrait qu’elle s’habitue car ce genre de situation dangereuse n’était pas excessivement isolé. En même temps, elle n’avait pas choisit le métier le plus calme du monde.
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MessageSujet: Re: « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia   « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia EmptyLun 2 Mai - 18:00

Sarah était sur le point de partir pour quitter ce quartier – la chose la plus sûre à faire. Elle avait déjà tourné les talons, lorsqu'il y eut quelques agitations non loin d'où elles se trouvaient toutes les deux. La jeune femme se demandait quoi. Après tout, elle n'a pas l'habitude. Elle n'eut pas vraiment le temps de dire ou faire quelque chose qu'elle sentit une main sur son poignet qui la tire fermement. Comme à chaque fois, elle se rend compte qu'elle est aussi manipulable qu'une poupée de porcelaine. D'autant que, sur le moment, elle n'émet pas la moindre résistance. Elle croise un instant le regard de la jeune femme, et lui pose une question silencieuse. Qu'est-ce qui se passe ? Mais, évidemment, ce n'est pas franchement le bon moment pour ça. En peu de temps, elle se retrouve dans le noir, alors qu'une odeur nauséabonde lui parvient. Attends... Elle est dans un local à poubelles ? Le comble.

L'endroit est sombre, évidemment, une odeur qui ferait vomir n'importe qui, et les petits bruits qui proviennent jusqu'à ses oreilles ne sont pas rassurants. Nul doute à avoir que des petites bêtes ont élus domicile ici. Mais, elle ne songe pas à ce qui se passe à l'extérieur. Bien sûr, elle se doute bien que c'est grave, sinon, elle serait déjà loin. Mais, pour le moment, elle se focalise seulement sur le fait qu'elle soit dans un endroit sombre, l'angoisse. Celles d'avant, de quand elle était plus petite. Les souvenirs qui remontent trop rapidement jusqu'à sa mémoire. Les fois où son bon père l'enfermait sans ménagement dans une pièce sans lumière, simplement pour la punir. La punir de quoi ? De rien, là était le problème. C'était toujours une source d'angoisse pour elle. Elle avait prit l'habitude de se mettre dans un coin, se recroquevillant sur elle-même, en attendant qu'on vienne lui ouvrir la porte. Comme un animal blessé et apeuré. Et là, elle est terrifiée, comme avant.

Tant bien que mal, elle essaie de faire le vide. Elle se concentre sur les battements de son cœur qui deviennent bien trop rapide. Sa respiration qui s'emballe, des perles de sueurs naissent déjà sur son front. Elle est incapable de respirer correctement à cause de l'odeur, ce qui n'aide pas. Elle fait en sorte de faire le moins de bruit possible, et ça, elle y arrive assez facilement. Elle a apprit à le faire, plus jeune. Seulement, ses mains tremblent et deviennent moites, ses jambes risquent à tout moment de lui faire défaut. Les larmes lui montent aux yeux, et elle fait un effort surhumain pour qu'elles ne jaillissent pas. Un bombardement pourrait avoir lieu à l'extérieur, que Sarah ne s'en rendrait même pas compte. Toute son énergie, elle la déploie à faire en sorte de ne pas faire une crise d'angoisse. Et puis, elle entend une détonation, son cœur rate un battement tant c'était proche.

Mais pourquoi a-t-elle atterri dans ce coin là ? La prochaine fois, il est évident qu'elle fera plus attention à l'endroit où elle met les pieds. Hors de question de revivre une situation comme celle-ci. Elle prend encore sur elle, bien qu'elle soit sur le point de faire une énorme crise. Seulement, elle sentit quelque chose sur elle. Le genre de truc pas trop rassurant, et sans le vouloir, un cri lui échappa alors qu'elle fit un pas en arrière. « Merde ! » fit-elle pour elle-même. Elle ne hurle pas pour un coup de feu, mais elle le fait pour une bestiole ? Incompréhensible, c'est vrai. Mais, ce n'était pas fait exprès, et dans le fond, la mettre dans ce local n'était pas forcément la meilleure chose à faire. Mais ça, la femme ne pouvait pas connaître son passé, c'est certain. Le seul problème à présent, c'est que, si elle ne sort pas de là, elle risque vraiment d'être mal. Mais, elle sait qu'à l'extérieur, ça pourrait être pire. Et pas sûr que son cri soit passé inaperçu, surtout après un coup de feu qui provoque généralement un grand silence.
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MessageSujet: Re: « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia   « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia EmptyMar 3 Mai - 16:57

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Lamar

Lamar ne vit pas le coup venir et ne su d’ailleurs même pas d’où le tir partit, mais sitôt entendu, il se retourna à la vitesse de l’éclair et envoya une décharge de tirs successifs avec son fusil à pompe, rechargeant et effectuant de rapides mouvements de vas et viens avec la garde pour le rendre quasi-automatiques dans ses déflagrations sourdes. Il plomba toutes les fenêtres de la maison planque des dealers une à une dans un boucan de détonations d’enfer avant de tirer une balle dans une jambe du dealer qu’il venait d’étaler et qui commençait à peine se relever pour détaler et profiter de la diversion. « Toi tu restes couché ! » lança-t-il comme à un chien mal éduqué. Une fois à couvert, Lamar fonça sur Latisha touchée et l’attrapa par le col de son haut pour la tirer brusquement avec lui derrière une voiture stationnée où ils se couchèrent dos aux roues. Touchée en un tir… Et à la main en plus… En voyant ça, les yeux du gangster se froncèrent de surprise et d’intrigue conjuguées. Ce ne pouvait être qu’un énorme coup de chance du hasard… Parce qu’aux dernières nouvelles, il n’y avait aucun sniper d’élite sur les toits des ghettos… Quoi qu’il en soit, la curiosité de ce tir de précision s’estompa bientôt pour le mettre hors de lui.

Lamar était fou furieux, détestant les imprévus qui faisaient foirer ces coups pourtant soigneusement millimétrés. Et s’il n’était déjà jamais bon à prendre dans un duel de tirs… Dans un état pareil, c’était littéralement suicidaire. Il plongea une main dans la poche de son grand imperméable noir à la recherche de cartouches 50, ces gros plombs rouge avec lesquels il rechargea son fusil à pompe dans les cris de douleur mêlés de Latisha et du dealer à qui il venait de détruire une cuisse. « Vos gueules putain ! » vociféra Lamar en terminant de charger son fusil à bloc. Bon… Les choses ne s’étaient pas exactement passées comme prévu… Parfois, il lui suffisait de se pointer et de montrer sa gueule balafré et son fusil à pompes, les dealers lui donnaient la came en lui disant bonjour et merci. Ceux-là, en général, connaissaient le nom de Lamar, sa légende de braqueur et le nombre de corps qu’il avait déjà fait giclés avec son fusil à pompe. Mais parfois, ce genre de petits cons inconscients résistaient et ça se passaient mal. En général il s’agissait de nouveaux craignant trop de se faire défoncer la gueule par la hiérarchie de leur gang s’ils se faisaient dévaliser, sans imaginer une seule seconde que Lamar était bien le pire qui pouvait leur arriver.

« Ca… Ca c’est vraiment très con de votre part tas d’PDs ! Vous savez à qui vous avez à faire bordel ?! Je vous donne deux putain de minutes pour envoyer la came par la fenêtre ! » lança-t-il avec la même véhémence, essayant de faire entendre une dernière fois raisons à ces pauvres fous qui n’avaient visiblement pas la moindre idée de qui il était. « Hey dépêchez-vous les mecs putain ! Où je vous jure que Lamar va revenir demain… Et le jour d’après… Chaque putain de jour, vous m’entendez bande d’enculés ?! Vous voulez me voir débarquer ici tous les jours ?! Et après ce qui s’est passé aujourd’hui, je vous jure que je vais coller une balle à chacun de vous ! » pesta-t-il avant de s’arrêter, intrigué par des bruits de gravillons. Lamar se pencha sur le pare-choc avant de la voiture derrière laquelle ils étaient à couvert et aperçu le dealer qu’il venait d’allume essayer de se relever sur la dernière jambe qui lui restait. Putain mais ils étaient vraiment chieurs dans le coin !

Lamar se remit un bref instant en position assise, le temps de lever son fusil à la verticale devant lui et de souffler un bon coup puis se retourna avec la même vitesse foudroyante au dessus du capot pour braquer le canon de son pompe sur lui et flinguer sa deuxième jambe dans une nouvelle décharge sourde résonnant dans toute la rue, précédant le même hurlement de douleur de sa part. Sitôt dégainé, sitôt shooté et sitôt recouché à couvert derrière la voiture. « Qu’est-ce que je t’avais dis putain ?! Hein ?! » pesta-t-il ensuite à nouveau. Lamar jeta un bref coup d’œil sur sa gauche vers Latisha et sa main ensanglantée. « Magnez vous d’envoyer la came les mecs et d’appeler une ambulance avant que votre pote se vide de son sang sur le trottoir. Où je vous promets que ce sera un cortège de corbillard qui viendra tous vous mettre en boite, c'est compris ?! » reprit-il comme un ultime avertissement.

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MessageSujet: Re: « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia   « This hurricane's chasing us so long to cry » # Dalia EmptyMer 4 Mai - 10:07

Une fois la connasse par terre avec sa main défoncée, la jeune femme se replia immédiatement dans le local à poubelle histoire d’être à couvert au cas où. Sarah lâcha une insulte et Dalia voulu lui dire de la fermer mais avant qu’elle n’eut le temps d’ouvrir la bouche, les échos des détonations du fusil à pompe retentirent en chaîne. Il devait certainement péter les fenêtres de la maison d’à côté, la planque à dealers. Puis plus rien. Elle tourna sa tête vers Sarah et lui dit en chuchotant « Ferme ta gueule ! ». Elle n’avait pas envie d’être super sympa avec les gens autour d’elle quand elle venait d’énerver un mec armé d’un fusil à pompe et qui savait s’en servir. Elle n’allait pas sortit la tête de la planque pour le moment, histoire d’écouter ce qui se passait, si elle entendait une voiture déguerpir.

Elle ne tarda pas à avoir la réponse à sa question quand une voix s’éleva en insultant le tireur et en demandant à ce qu’on envoie la came par la fenêtre. Il demanda même si ils étaient bien au courant de qui il était. Tristement, non, Dalia ne savait pas c’était qui se type et pourquoi il se prenait pour un gros dur. Dans les gémissements de la pétasse, elle entendait d’autres gémissements. He merde le dealer. Il l’avait plombé ? C’était sa veine ça. Il fallait qu’elle accepte d’être gentille une seule putain de fois dans la semaine et voilà ce qui se passait ! C’était terminé après ça !

Mais ça ne résolvait pas le dilemme dans lequel elle était. A voir à quel point elle avait été aidé par les dealers de merdes de la rue, ils n’allaient certainement pas bougés leurs miches dehors pour ramener la came à ce type. Evidemment… Couards de merde. C’est eux qu’elle aurait du blessé tient. Elle réfléchissait à vive allure quelles étaient ses solutions. Dans ce local, elle ne pouvait rien faire. Elle n’avait pas les clés pour rentrer à l’intérieur et essayer de rejoindre le bâtiment à côté par l’arrière, et si elle sortait, elle était presque sure qu’au bout de dix mètres elle se ferait plomber.

Situation de merde. Le type reprit la parole en disant de se dépêcher ou qu’un certain Lamar reviendrait demain. Ha oui c’était lui ça… Note pour plus tard : penser à demandait qui était ce connard. Il menaça alors de revenir demain. Bonne idée ! Elle pourrait se poster en sniper sur un bâtiment et l’avoir directement à la tête. Non, fallait pas déconner. Si la jeune femme était calée en arme, elle n’était pas une tireur d’élite pour autant. Là elle avait réussi son coup car elle était immobile et avait eu le temps de tirer. Le gars continua en disant qu’il allait coller une balle à chacun d’entre eux. Déjà, il allait avoir beaucoup de boulots et ensuite, il était évident qu’il ne savait pas qui était vraiment « eux ».

Il semblait bien improbable qu’il pense une petite seconde au fait que ce soit une gonzesse qui ai tiré comme ça. Bon, elle faisait quoi là ? Elle attendait qu’il vienne fouiller chaque recoin pour qu’il tombe sur elle et sur Sarah ? Bordel, c’était forcément à ELLE que ça arrivait les merdes du genre. A la limite si elle avait été toute seule, elle aurait très bien pu attendre qu’il arrive et tenter de le maîtriser. Parce que bon, il demandait la came… Ouai, ok, mais elle, elle n’avait aucune foutue idée de où elle était cachée cette came. Elle n’avait ni les clés de la maison, n’y était jamais rentré et ne savait rien là-dessus. A moins que l’autre dealer sache… A ce moment elle entendit une autre détonation, pensant qu’il tirait dans sa direction, des gémissements supplémentaires du dealer redoublèrent d’intensité. Putain ! Si il le buttait celui là, il aurait pas sa came ce con !

D’ailleurs ce dernier reprit la parole en disant de se dépêcher sinon le dealer mourrait et il réitéra ses menaces. Bon. Personne ne semblait décidé à faire le boulot, c’était énervant. C’était encore elle qui allait devoir tout se payer. Dalia pesta salement en chuchotant. Elle toucha le canon de son arme pour vérifier qu’il n’était pas très chaud. Il était encore un peu tiède mais ça irait certainement. Elle le mit à l’arrière de son jeans et se tourna vers Sarah qui semblait paniquer. « Je vais y aller… Surtout tu restes là et tu bouges pas. Il te tueras sans hésiter sinon. ». Oui bon, on pouvait objecter que la menace de mort la paniquerait plus, mais au moins, on ne pourrait pas dire qu’elle ne l’avait pas prévenu.

Elle s’avança à l’ouverture. Elle cria à l’adresse de l’autre andouille « Ne tire pas ! Je te la ramène ta came ! ». Mais avant il fallait aller demander la localisation de tout ça à l’autre agonisant avant qu’il ne finisse définitivement mort. Elle sortit en levant les bras, son arme bien dissimulée à l’arrière de son dos, au cas ou. Elle s’approcha de là où le dealer gisait et s’accroupit pour lui relever la tête. « C’est où ce qu’il demande ? Dépèche ou tu vas être cul-de-jatte. » Elle essayait de ne pas jeter de coups d’oeils autour d’elle. La vue du tireur la pointant certainement avec son fusil à pompe la rendrait certainement très inconfortable. Maintenant, il fallait que l’autre andouille soit assez conscient pour lui répondre, sinon, ce serait une VRAIE journée de merde.
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