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 Lock up the wolves ft Hector

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Sin Moreno
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Lock up the wolves ft Hector _
MessageSujet: Lock up the wolves ft Hector   Lock up the wolves ft Hector EmptyMar 31 Mai - 16:01

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La nuit dernière avait été chargée, j’avais arpentée les rues de la ville à la recherche de ce type dont on m’avait donné le nom un peu plus tôt et qui était supposé être le meurtrier de Raf. J’avais fait de mon mieux pour que mon appartenance ethnique ne soit pas flagrante, juste histoire de ne pas gâcher l’effet de surprise mais également parce que j’ignorais si j’étais ou non sur une véritable piste et je ne voulais aucunement attirer l’attention sur moi ou sur mon gang. Dans ce genre de situation, les pulls à manches longues et les jeans étaient de circonstance, il était inutile d’alarmer qui que ce soit avec mes tatouages et encore moins de sortir mon flingue pour le braquer à tout va, ce n’était pas comme ça qu’on obtenait des informations et je savais faire preuve de patience quand j’y mettais un tant soit peu de bonne volonté et que je sortais le peu de patience que je possédais. Je n’eus malheureusement pas le temps d’approfondir mes investigations puisque mon téléphone se mit à sonner. Une fusillade avait éclatée au nord de la ville entre Niners et Los Ojos, pour changer, et il fallait absolument que nous nous réunissions histoire de parler représailles. C’était l’énième coup bas du gang rival et même si nous avions déjà lancé plusieurs « opérations » à leur encontre, nous ne pouvions nous défaire totalement de cette idée selon laquelle tout ça demeurait purement et simplement insuffisant. Je passai donc la nuit à écouter sagement les propositions de tous, les requêtes, ou bien tout simplement les explosions de haine. Personne n’arrivait à se mettre d’accord et ce soir, Vargas n’était pas là pour tous les faire taire et parvenir à les unir derrière une seule et même idée, comme si celle-ci venait d’eux. Il avait toujours eu un don pour galvaniser les foules et les convaincre de tout et n’importe quoi, ce fut pour travailler avec lui que j’avais voulu signer, pour voir à quoi pouvait bien ressembler un homme de sa trempe et surtout pour apprendre de lui. Selon moi, il ne pouvait clairement pas avoir de remplaçant digne de ce nom, même pas son neveu, du moins pas tant qu’il respirerait encore. J’avais beau respecter Eduardo, de façon limitée certes mais tout de même, je n’arrivais pas à être convaincue par son potentiel de chef. Pour ce qui était des trafics et des choses annexes, il était le roi et je n’avais rien à lui reprocher mais en ce qui concernait la cohésion, il y avait des choses à revoir. Il semblait parfois complètement paumé et personne n’avait la bonté de lui tendre la main ou bien même de le secouer. Pendant que les autres se chamaillaient sur des détails sans importance, je pris la peine de me lever et de le rejoindre sans qu’on ne remarque mon petit manège. Je ne prétendais pas savoir mieux que lui ce qu’il convenait de faire, je n’avais pas non plus sa crédibilité pour que tous m’écoutent et me suivent mais je ne voulais pas que le gang court à sa perte et s’il lui restait pas mal de choses à apprendre en ce qui concernait le fait de diriger un groupe de bandidos , je ne doutais pas du fait qu’un jour, il aurait l’étoffe d’un vrai chef comme Hector.

« Faudrait les arrêter avant qu’ils ne se foutent sur la gueule Eduardo. » dis-je avec calme, essayant de ne pas avoir l’air de lui donner des ordres

J’avais peut-être une position privilégiée en tant que femme mais je savais parfaitement où se trouvait ma place et je ne tenais pas particulièrement à ce qu’on me le rappelle. Il leva les yeux vers mois, sortant de ses pensées et m’offrant un drôle de sourire.

« Et toi, qu’est-ce que tu ferais Sin ? Il ne me semble pas t’avoir entendu t’exprimer, plutôt étrange, toi qui a toujours quelque chose sous la main quand il s’agit de vengeance. »

Etait-ce une pique ou bien un compliment ? Je n’en savais rien et je ne comptais pas creuser maintenant, il était trois heures du matin et je n’avais qu’une envie : retrouver le confort de mon lit et le silence de ma chambre.

« Parce qu’ils ont déjà proposé tout ce qui était envisageable, à toi de savoir ce que tu veux faire pour venger ceux qui sont tombés ce soir. Mais décide toi vite, ils risqueraient de tous vouloir se faire justice eux-mêmes. »

J’ignorai si c’était ce que je venais de lui dire ou bien la conséquence de ses longues et intenses réflexions mais il finit par se lever et former des groupes, ce serait ceux qui auraient le droit de faire partie du raid qu’il envoyait dans le quartier des Niners et comme j’aurais pu m’en douter, j’étais du voyage. Voilà comme je me retrouvai à près de quatre heures du matin, à tirer à bout portant sur des merdeux à peine majeur. Ce n’était pas ma manière de faire, je préférais, et de loin, la puissance du corps à corps mais surtout je trouvais ça beaucoup moins lâche. Il n’y avait pas grand mérite à tirer dans le dos de gamins mais un ordre était un ordre et je m’exécutai, comme à chaque fois. J’eus le droit d’aller me coucher que deux heures plus tard pour me faire réveiller à midi par Gabriel.

« Allez debout la belle au bois dormant, on doit aller au barbecue des Cembrero. »

Je lui balançai mon oreiller avant de jurer comme un charretier pour finalement me tourner de l’autre côté et tenter de me rendormir. Ce fut sans compter sur l’obstination de Gab qui me renvoya mon oreiller et finit par venir me secouer. Louper un événement pareil pouvait être considéré comme un manque total de respect mais surtout, c’était première vraie apparition depuis la mort de mon petit ami. J’avais pas voulu refoutre les pieds dans un de ces événements depuis sa mort mais visiblement, aujourd’hui, je n’avais pas le choix.

« T’as de la chance, j’ai fait une salade de pommes de terre hier soir et Cruz a acheté des trucs à boire, si on avait dû compter sur toi, on aurait été dans la merde. »
« Tu peux la fermer genre deux minutes, je viens de me réveiller putain ! »
« Moi qui pensais que la mauvaise humeur était ton crédo ! »

Je lui répondis par un grognement inintelligible pour finalement lever mon derrière de mon lit et me diriger vers la salle de bain en traînant les pieds. Malgré tout, je fus prête en vingt minutes et je pris même la peine de me passer un peu de rouge à lèvres avant de rejoindre mes frères dans la voiture. Une fois sur place, j’eus le droit aux regards braqués sur moi, comme si ça ne suffisait pas que j’ai perdu ma moitié, il fallait en plus qu’on me le rappelle à chaque seconde en m’offrant de hautes doses de compassion qui m’auraient presque fait vomir. La tête haute, j’affrontai quelques regards avant que tous reprennent leurs conversations et que j’atteigne enfin le bar, l’air aigri, la mine fatiguée mais plutôt heureuse de pouvoir tremper mes lèvres dans un verre de mojito. Le fait de laisser l’empreinte de mes lèvres sur le rebord de mon verre me laissa un peu perplexe mais je me remis rapidement de mes émotions quand j’aperçus la montagne de tacos qui n’attendait qu’après moi. Comme tout le monde, je me pris une assiette et me servis quelques trucs pour aller m’installer un peu en retrait, pas réellement d’humeur à me sociabiliser. J’aurais donné cher pour être capable de sourire sur commande. La journée risquait d’être longue.
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Hector Vargas
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MessageSujet: Re: Lock up the wolves ft Hector   Lock up the wolves ft Hector EmptyJeu 9 Juin - 14:28

Lock up the wolves ft Hector Megan-megan-fox-22691006-100-100 Lock up the wolves ft Hector 827009trejoicon2

Les fêtes de quartier. Voilà une chose à laquelle Hector était particulièrement attaché sur Hillcrest Boulevard depuis de longues années déjà. L’homme avait toujours voulu faire de sa base, son royaume criminel, un lieu de rassemblement de cette communauté, et pas une simple zone de non-droit où la terreur règnerait comme c’était par exemple le cas sur Queen Street. Il avait toujours fait en sorte que Los Ojos reste proche de la population, de SA population mexicaine et la serve au nom de la solidarité entre immigrés, étrangers dans cette société américaine. C’est Flora qui avait lancée la première et, depuis, de nombreuses réunions autour des plats du pays préparés par les mujeres, les officielles – comprenez femme unique d’un membre – comme elle se déroulaient régulièrement ici. Hector était présent à chacune d’elle, ou presque. Seule les années passées derrière les barreaux et les affaires importantes au-delà de la frontière l’en avaient éloigné. L’occasion de se retrouver et de fraterniser autour de grillades et d’alcool, le temps d’une après-midi et d’une soirée avant que la vie autour du gang ne reprenne son cours sordide.

Ce genre de valeurs se perdait. Les rues aujourd’hui n’étaient plus les mêmes qu’il y a dix ou même quinze ans. Plus de respect, moins de loyauté et de fierté… C’était aussi l’une des raisons qui avaient poussé El Jefe à passer le flambeau à son neveu tout en s’assurant qu’il respecterait bien son héritage. Qui sait si ces petites fiestas existeraient encore d’ici quelques années… Qui sait si lui existerait seulement pour le voir… Quoi qu’il en soit, en attendant l’enfer où il brûlerait sûrement, place à un semblant de paradis sous le soleil et à ce barbecue où rôtissaient de bonnes viandes qui feraient des soldats Los O des hommes plus forts. Ce matin, à peine réveillé, Eduardo l’avait appelé pour le prévenir d’une attaque des Niners sur des hommes du gang qui avait eu lieu dans la nuit. Hector avait reportée la discussion à ce soir où il viendrait lui rendre visite pour établir une stratégie réfléchie. En attendant, pas de représailles. Cette après-midi, l’humeur générale ne devait pas être entachée d’un autre sang que celui des steacks, des merguez et autres onglets sur les grills.

L’homme arriva en début d’après-midi, jean et torse nue portant sa chaine de croix catholique autour du cou, en compagnie de quelques amigos pris sur la route et évidemment sa présence fut remarquée et saluée comme il se doit par l’accueil de quelques sourires et poignées de mains chaleureuses. Une seule bise… Pour Flora, la matriarche avec qui il nouait une sincère amitié depuis de longues années maintenant malgré une aventure peu glorieuse dans le dos de son mari défunt et ancien ami d’Hector. Une vieille histoire sans lendemain et précieusement conservée dans le secret entre eux. Pas d’Eduardo ou peut-être pas encore. Le niño savait à quel point son oncle tenait à sa présence et montrerait certainement le bout de son nez un peu plus tard. Pour l’instant, l’heure était à la détente et au plaisir et d’ailleurs le sourire constant affiché sur le visage du gangster traduisait bien cet état d’esprit. Rare chez lui… Important. Hector partit s’installer à une table avec parasol avec ses amis proches, des mexicains dans la force de son âge et avec lesquels il avait à peu près tout vécu dans ces rues, et une inévitables bouteille de tequila.

Entre deux grillades apportées à leur table par des señoritas transformées pour l’occasion en serveuses des hommes du gang, deux mains de ses amis sur leurs fesses au passage et deux verres de tequila, ils entamèrent une partie de domino, sport national ici. L’ambiance était bon enfant et les discussions légères, même lorsque l’un de ses lieutenants approcha pour les regarder un moment et se permit ensuite une remarque pour le moins malvenue au milieu de leur jeu.

« Avec ce qu’il s’est passé hier soir, on devrait faire plus attention. Surtout toi Jefe. C’est pas le bon jour pour una fiesta, pas le bon jour pour sortir… Pas comme ça… »
« - Comme quoi ? Je suis chez moi ici. C’est chez nous. Y tout le monde a le droit de sortir de su casa quand il le veut… Personne… Ni les Niners, ni les flics… Personne, tu m’entends bien, NADIE nous prendra en otage et empêchera ça. »
« - Je voulais juste dire… Enfin… Je disais juste qu’il fallait être prudent. Tu devrais au moins porter un gilet pare-balles ou… »

La remarque laissa place à un éclatement de rires rauques et crapuleux lancé par Hector. Le gamin devait avoir été influencé par Eduardo et ces mœurs actuelles qui voulaient faire d’un gang une délégation officielle aussi rodée qu’un ministère… Un gilet pare-balles… La chose la plus absurde qu’il ait entendu depuis de longues semaines sans doute. A croire que ce lieutenant ne le connaissait pas suffisamment et n’avait toutes les infos sur son pédigrée pour sortir une connerie plus grosse que ses biceps. Le temps de calmer son amusement et éteindre son rire au timbre cassé, il finit par le reprendre.

« - Hijo, j’ai jamais eu besoin d’un pare-balles, ni de gardes du corps ou de toutes ces tonterías... Je suis dans la rue moi! Tous les jours! Torse nu, avec un flingue ou ma croix, j’ai jamais eu peur que de croiser dieu ici... Laisse les gilets à ces pendejos de Queen Street, laisse les cacher leurs visages… Et laisse le tout puissant juger de qui mérite de vivre et faire le tri... Williams, il est où lui ? Il est au sixième étage de son bâtiment, dans son bunker à compter son fric avec la moitié des ces hommes qui montent la garde et le protègent au lieu de bosser. Mieux vaux mourir que de vivre caché ou à genoux. La mort avant le déshonneur, niño je vous l’ai toujours dit... »

Clair et précis. Personne n’avait rien à y redire de toute façon. Hector ne serait jamais un caché et il ne tolèrerait jamais que les hommes de son gang le soit ou le deviennent, qu’il soit au bord de la retraite ou non. Si cela ne tenait qu’à lui, il abandonnerait même les armes et règlerait cela dans de bonnes vieilles rixes, mexicains contre noir à cent en train de se foutre sur la gueule à coups de batte et coups de poings au milieu d’une rue. Mais il fallait également vivre avec son époque et évidemment, ce n’est pas les Niners qui allaient délaisser les flingues… D’ailleurs en parlant de ça, après s’être resservit un verre, l’homme sortit cette technologie qu’il avait vu naitre et apprit à dompter et son téléphone portable pour envoyer un message à Dalia qu’il n’avait pas vu dans la foule réunie. Elle n’avait pas dû avoir connaissance du barbecue et Hector ne comptait pas passer toute son après-midi à jouer aux dominos en racontant des histoires vaseuses de vieux soldats ou des blagues de cul avec ses amigos. Un peu de bonne compagnie féminine comme il l’appréciait, serait la bienvenue.

Le temps de taper son texto, il passa son tour et laissa les trois autres hommes jouer entre eux et s’alluma ensuite une cigarette. Déjà sortit du jeu, il observait les visages, pour la plupart assez familiers autour d’eux. Mexicains et mexicaines partageant un bon repas avec un peu de cumbià venant des basses d’une voiture d’un des membres présents en fond d’ambiance. Voilà une jolie image. Une image qu’il aimait voir derrière le nuage de fumée embrumant son visage.
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Sin Moreno
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MessageSujet: Re: Lock up the wolves ft Hector   Lock up the wolves ft Hector EmptyVen 10 Juin - 15:25

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N’allez pas vous imaginer que je détestais ce genre de rendez-vous où la crème de la communauté se mêlait aux petites frappes les plus insignifiantes. Au contraire, par le passé, je les écumais tous, prenant des nouvelles de chacun et surtout un vrai plaisir à partager un moment de convivialité avec une belle et grande famille, ce qui nous avait toujours fait défaut au sein de la famille Moreno. On était plus que trois, un nombre réduit et je savais que sur les deux personnes qui vivaient sous le même toit que moi, il n’y en avait qu’une à qui je pouvais réellement faire confiance et ce pour tout et n’importe quoi. Autant dire que sans les Los Ojos, ma vie aurait été particulièrement triste. Néanmoins, aujourd’hui, j’ignorais si c’était la fatigue ou bien le fait que je m’en sois tenue loin pendant près de six moi mais ce petit événement n’avait plus la même saveur que par le passé, comme si désormais, mon œil était entraîné à voir ce qui n’allait pas partout où je passais. Je ne me connaissais pas ce pessimisme encombrant et m’en serais volontiers passée. Ça m’exaspérait de voir les femmes s’agiter pour apporter à manger à chaque homme présent, comme autant de fourmis prêtes à faire le devoir au nom de traditions auxquelles je n’avais jamais rien compris. Pour moi, hommes et femmes étaient égaux dès la naissance, ce n’était que les dictats de la société patriarcale qui érigeaient de véritables murailles entre les genres. Je ne comprenais pas cette logique sans doute parce que j’étais née ici et élevée de la même façon que mes frères, on ne m’avait pas fait comprendre que le but ultime de mon existence serait de servir à homme, de lui faire des enfants et de m’en occuper jusqu’à ce que la mort vienne frapper à ma porte et quelque part, je pouvais remercier mes parents pour ça. Je n’aurais sûrement pas supporté l’idée de devoir dépendre de quelqu’un pour tout, de ne plus être maître de mes décisions et de ma propre personne. Il suffisait de regarder la tête des femmes mariées pour se rendre compte que leur vie n’avait rien d’un conte de fées, sans doute parce qu’être l’épouse d’un criminel n’avait rien d’évident entre ses passages en prison, les risques de le voir mort et tout simplement les tromperies mais également parce qu’elles n’avaient aucun pouvoir, on ne leur en laissait aucun pour être sûr qu’il n’y aurait aucune rébellion. Dans ce paysage très codifié, autant dire que je faisais tâche, moi et mes manières rustres, mon sale caractère et surtout mon incapacité à me la fermer. D’ailleurs, personne n’avait eu le cran de me demander de servir des assiettes et d’aller les déposer sur telle ou telle table, ils se doutaient que c’était m’offrir une occasion de faire un massacre. Si le fait que l’on serve Hector me semblait logique, non seulement de par son statut mais également son âge, quoi qu’on puisse en dire, il n’était plus le jeune homme fringant qu’il fut, je ne comprenais pas pourquoi les plus jeunes se sentaient obligés de s’installer pour ne plus bouger, laissant le soin à leur petite amie ou femme de s’occuper du reste. Si cela avait été une femme à la tête du gang, les choses auraient été totalement différentes et ça n’aurait fait de mal à personne.

Tandis que j’appréciais les talents culinaires de certaines de mes compatriotes, mon regard balayait l’assistance et tomba rapidement sur mon frère qui me surveillait du coin de l’œil, comme si je comptais me volatiliser d’une minute à l’autre. Je finis par lui offrir un sourire faiblard, juste histoire qu’il cesse de s’inquiéter et ça sembla assez pour qu’il me fiche la paix pour de bon, c’était même un miracle qu’il n’ait pas décidé de venir partager ma table pour ne pas que je reste seule trop longtemps, oui c’est vrai, au cas où je tenterais de m’étouffer avec un morceau de viande ou bien de me faire une injection de guacamole en intraveineuse, mieux valait se méfier. Bon dieu ce que j’étais spirituelle aujourd’hui, c’était toujours le cas quand j’avais peu dormi, j’étais beaucoup plus drôle qu’en temps normal, très irritable également mais ça ne m’empêchait pas d’avoir de l’humour et ça dépendait surtout de ceux qui se trouvaient en face de moi. Je continuai mon petit tour d’horizon, tombant sur un groupe de filles maquillées et habillées comme … il n’existait rien pour les décrire avec exactitude mais le simple fait de les mater quelques minutes me mit de bonne humeur pour le reste de la journée. C’était d’un ridicule que parfois, je me demandais si elles se regardaient avant de sortir et se montrer en public. Elles devaient avoir à peine 16 ans, avaient déjà l’allure de ces filles à gangsters qui pensaient tout savoir de la vie et qui toisaient tout le monde avec mépris. Ces filles-là ne faisaient jamais long feu, pour des tas de raisons mais surtout parce qu’elles étaient complètement à côté de la plaque. Je ne comprenais même pas que des gens aussi conservateurs que les mexicains puissent laisser leurs propres filles se trimballer fagotées de la sorte, c’était une insulte pour toute leur famille. Entre la femme soumise et la pute, il y avait tout de même un juste milieu qu’elles avaient vraisemblablement loupé.

Ce fut avec un sourire aux lèvres que je me roulai donc un petit joint, histoire de faire passer le mal de crâne qui commençait à pointer son nez et surtout ne pas perdre cette bonne humeur qui me faisait souvent défaut. C’était une magnifique journée, le soleil tapait, les gens riaient et même si je ne participais à aucune conversation, je me sentais bien et ce n’était pas négligeable. Je finis par me l’allumer, tirant une première taffe qui me laissa un peu pantelante mais ne m’empêcha de continuer à observer ce qui se passait autour de moi et surtout de remarquer que j’étais l’objet de l’attention d’une des rares personnes qui me donnait envie de sortir de ma réserve pour me sociabiliser un peu. Lorsque nos regards se croisèrent je lui offris un large sourire. Ca faisait un petit moment que nous ne nous étions pas croisés, nos emplois du temps étaient assez chargés et je n’aimais pas l’idée de débarquer chez lui juste pour savoir s’il allait bien, je craignais de le déranger et de m’imposer. Dans cette grande ruche qu’était le gang, il y avait très peu de personnes pour qui j’avais énormément de respect et Hector arrivait en tête de liste. Mue par une soudaine envie de discuter, j’abandonnai mon banc pour franchir la distance qui nous séparait et déposer une bise sur sa joue rugueuse avant de le serrer dans mes bras. Qui pouvait se targuer d’avoir le droit à un pareil traitement venant de moi ? Les accolades, j’en distribuais pas souvent et surtout pas à mes frères d’armes. Je le libérai rapidement de mon étreinte pour me mettre à une distance raisonnable.

« Comment va El Jefe aujourd’hui ? » lançai-je, un petit sourire en coin

Je pris une autre taffe de mon joint, rejetant la fumée dans la direction opposée, pour ne gêner personne et surtout pas les gamins qui s’amusaient non loin de nous.

« Je sais que c’est pas vraiment l’endroit pour parler boulot mais j’ai eu un petit problème cette semaine. T’en as entendu parler ? »
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Hector Vargas
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MessageSujet: Re: Lock up the wolves ft Hector   Lock up the wolves ft Hector EmptyMar 14 Juin - 13:12

Cette nouvelle génération était bien différente de la sienne, et ça Hector le constatait tous les jours. Jamais aucun de ses hommes n’aurait eu l’idée de lui proposer un gilet pare-balles dans le passé. Ou alors pour lancer une mauvaise blague qui aurait fait rire toute une assemblée jusqu’à se faire entendre sur Queen Street. Personne n’avait à avoir peur ici, et encore moins lui en tant que figure fondatrice du gang. Une question de fierté, valeur de base sur laquelle il avait construit cet empire. Cela était valable tous les jours, et aujourd’hui encore plus que les autres. Pas de place pour ce genre de bêtises dans les fêtes de quartier. L’heure était à la fête et à la décontraction. C’était la règle. Hector se rappelait encore de la première du genre organisée par Flora et qui avait réunie une poignée de voisins. A l’époque, les gens ici étaient encore méfiants vis-à-vis d’Hector et des quelques amigos composant Los Ojos. Les choses avaient changées, progressivement… Alors que d’autres ne l’avaient jamais faites.

Quoi qu’il en soit, si Hector devait tout refaire, il le ferait de la même façon sans rien changer. Il n’avait aucun regret, ni la petite décennie d’années cumulées qu’il avait passée derrière les barreaux, ni même la mort de sa femme sous les balles policières… Il aurait peut-être préféré avoir un fils plus tôt pour avoir pu l’éduquer et qu’il soit aujourd’hui en âge de prendre son relais de chef plutôt qu’Eduardo. C’était ainsi… Et le gangster se consolait avec quelques fils et filles illégitimes du gang en qui il voyait l’avenir tel qu’il l’avait toujours voulu. Parmi eux, Sin dont il finit par croiser le regard au milieu de la foule et de cette partie de dominos qui se poursuivait sans lui à sa table. L’une des premières femmes à avoir eu un rôle et un statut de muscle dans Los Ojos avec Esmeralda. Il y a dix ans, lorsque la gamine qu’elle était s’était présentée face à lui en affirmant être capable de tenir une place d’homme, Hector lui avait rit au nez et lui avait demandé de commencer par retourner dans la cuisine pour lui faire un gâteau.

Et au fil des années, à la force des récits qu’on lui rapportait d’elle, Sin s’était faite sa place toute seule jusqu’à obtenir son respect et sa confiance. Elle avait du naturellement en faire plus que les autres et prouver sa fiabilité, mais aujourd’hui Hector ne regrettait pas d’en avoir fait l’une de ses meilleures armes à qui il pourrait confier sa vie. Elle n’était pas loin d’être plus balèze et endurcie que beaucoup d’autres hommes qui l’avaient souvent déçu. Elle jamais… Les meilleurs soldats sont ceux dont on entend le moins parler. El Jefe la traitait comme n’importe lequel de ses gros bras armé pour les missions qu’il lui confiait, à la seule exception d’une certaine part d’affection naturelle nourrie envers elle du fait de son parcours atypique qu’il avait toujours suivi de près. En fait, s’il avait dû avoir une fille… Il aurait aimé avoir une Sin plutôt qu’une poupée bonne à marier. L’homme lui rendit donc son sourire jusqu’à ce qu’elle ne le rejoigne à sa table et ne lui offre une accolade à laquelle il répondit chaleureusement.

« - Muy bien, muy bien! Y tù ?» lui répondit-il de manière enjouée, bien content de la trouver là et que cela le change des enclumes habituelles qui partageaient sa table. Table à laquelle il la convia dans la foulée, preuve qu’elle était bien une exception dans ce paysage pour être la seule femme à s’asseoir avec des hommes d’égal à égal. « Assieds-toi, Siñita, venga… Prends une chaise, tu vas pas rester debout!» l’invita-t-il en lui présentant une place de la main.

Son élan d’enthousiasme fut toutefois bien vite coupé lorsqu’elle lui parla d’un problème qu’elle avait eu cette semaine et lui demanda s’il en avait eu vent. Le simple froncement de ses sourcils suffit à lui faire comprendre que non. Il n’avait rien entendu d’un quelconque problème si ce n’est ce matin et cette attaque des Niners. Ce n’était en effet pas l’endroit pour parler affaires, mais force était de faire une exception parce que c’était Sin et surtout parce qu’il voulait éclaircir cette histoire dont il n’avait eu aucun écho.

« Un problème ?» l’interrogea-t-il avant de questionner tous les gangsters de la table en les balayant tous du regard. Aucune réponse. Des mines perplexes et quelques balancements négatifs. En avait-elle seulement parlé à quelqu’un pour que l’info remonte jusqu’à lui ? Quoi qu’il en soit, Hector les congédia tous en soupirant un « Laissez nous… » suffisant à leur faire ranger les dominos et partir s’installer plus loin à une autre table pour laisser Hector seul à seul avec Sin. Malgré qu’elle soit intégrée dans le noyau dur du gang depuis de longues années maintenant, les regards de certaines femmes étaient toujours aussi hostiles envers une semblable qui bénéficiait de la position qu’avait Sin, surtout des plus jeunes qui la dévisageaient encore aujourd’hui. Hector lui se fichait pas mal de ces histoires de jalousies et de toute façon, cela en restait toujours là puisqu’à sa connaissance, aucune d’elle n’était jamais venu s’en prendre frontalement à elle, sa réputation n’étant plus à faire.

Le temps de terminer sa cigarette et de l’écraser dans le cendrier, il se saisit de la bouteille de tequila et se remplit un nouveau verre avant de pencher la bouteille au dessus d’un autre encore inutilisé. « Tequila ? » lui proposa-t-il. S’ils devaient affaires et affaires fâcheuses qui plus est, autant le faire autour d’un bon verre. L’homme se réinstalla ensuite au fond de sa chaise son verre en main et vint comme à son habitude directement aux faits. « Alors, dime… Qué passà ? » lui demanda-t-il dans une expression plus curieuse que soucieuse pour le moment. Elle avait laissé tellement de cadavres derrière elle qu’il ne serait pas étonnant qu’un père, un frère ou une veuve ait tentée de la buter, à moins qu’il ne s’agisse à nouveaux des Niners à qui elle avait aussi menée une rude vie ces dernières années. Mais comme il le disait toujours, « On mesure la valeur d’un homme au nombre de ses ennemis… »
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Sin Moreno
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MessageSujet: Re: Lock up the wolves ft Hector   Lock up the wolves ft Hector EmptyJeu 16 Juin - 11:12





En toute objectivité et non pas seulement parce que je l’avais vécu et donc subi, j’en avais littéralement chié pour entrer chez les Ojos et être considérée comme un membre à part entière du gang, aussi importante que n’importe quel homme et surtout aussi fiable. Je me souvenais parfaitement de mes premiers pas au sein de cette drôle d’organisation, mes erreurs de débutant et mon acharnement à vouloir absolument faire partie de tout ça, comme si ma propre vie en dépendait. En réalité, je ne parvenais pas à supporter l’idée que mon frère et Raf aient été accepté pour que moi je reste sur le carreau malgré tous mes efforts et ma détermination. Alors j’en fis beaucoup voire même trop parfois, quitte à choquer ces gens conservateurs, à remuer leurs mœurs et leurs croyances pour qu’ils voient que j’avais réellement quelque chose à apporter, certes rien qui révolutionnerait le gang tout entier mais j’avais toujours été persuadée qu’à mon échelle, je pouvais leur être d’une quelconque aide. Je me rendis bien vite compte que la bonne volonté ne suffisait pas et qu’il fallait des prédispositions pour ce genre de boulot, buter et tabasser des gens demandaient un sang froid extrême et surtout une conscience réduite. Il fallait également savoir encaisser les coups en tout genre et surtout les pires. Ma réputation ne s’était pas faite en un jour et mes erreurs n’arrangèrent pas les choses mais j’appris de tout ça, plus que les seize premières années de ma vie purent m’apprendre et finalement, j’étais là aujourd’hui, trônant fièrement parmi la gente masculine, l’une des rares femmes à être parvenue à se faire accepter sans avoir écarté les jambes pour avoir ce privilège. C’était ma plus grande fierté, avoir été capable de conserver toute ma dignité pour ne pas être réduite à mon statut de femme dont découlait nécessairement une idée d’infériorité, j’avais toujours voulu être plus que ça. Ce fut mon ambition débordante qui me poussa à demander toujours plus de «missions », d’être envoyée là où c’était le plus risqué pour montrer que je n’avais pas peur et que je pouvais bien m’occuper d’affaires sérieuses sans me mettre à fondre en larmes dès que la première goutte de sang coulerait. Mon côté garçon manqué me rendit les choses plus faciles que prévu et je ne me privai pas d’en profiter. Ma place je ne l’aurais donné à personne, parce que j’aimais profondément faire partie de tout ça, parce que je ne trouvais pas d’exutoire plus efficace et que j’aurais été incapable de faire autre chose. Je n’étais peut-être pas d’accord avec toutes les décisions prises ou le comportement de certains à qui j’aurais bien botté le cul mais ma place n’était pas ailleurs.

Autant dire que ça en avait fait parler beaucoup quand on me vit me trimballer avec quelques mecs des Los Ojos, presque bras dessus, bras dessous et visiblement loin d’être l’une de leurs conquêtes du moment et encore aujourd’hui, lorsque je m’installais à leur table pour discuter, j’avais le droit à des regards noirs et quelques médisances balancées dans mon dos. Ce privilège-là, je l’avais gagné à la sueur de mon front, je m’étais battue pour que l’on me reconnaisse et m’accepte, j’étais persuadée de mériter ce respect que je leur rendais bien, les gens jaloux, je ne pouvais rien pour eux hormis les remettre à leur place quand ils avaient le malheur de réfléchir à voix haute sur mon cas. Qui avait déjà essayé d’obtenir un tel statut avant moi ? Les prétendantes se comptaient sur les doigts d’une main et il y avait eu encore moins de succès. C’était pourtant la nouvelle génération qui se montrait la plus virulente à mon égard, celle-là même qui voulait tout obtenir sans faire le moindre effort, sans lever le petit doigt, juste parce que les gens qui en faisaient partie estimaient qu’il était tout à fait logique qu’on leur fasse une place, à force de regarder des films d’action et de jouer à tous ces jeux qui les abrutissaient, ils étaient persuadés d’avoir toutes les qualités requises pour exercer ce genre de boulot. Pour ma part, je doutais fortement de leur efficacité, il suffisait de les voir tabasser un pauvre gars, à quinze sur lui pour comprendre qu’ils manquaient désespérément de couilles et s’il y avait bien une chose essentielle au sein du gang, c’était celle-ci. Si l’on se dégonflait et se cachait derrière ses frères d’arme, ça pouvait vite tourner à l’hécatombe, il ne fallait reculer sous aucun prétexte, même si on mourait de peur, même si on risquait sa vie parce qu’on se trouvait en première ligne, la mort valait bien mieux que la honte. Mais c’était plutôt compliqué de faire entrer ça dans leur crâne de linotte, à eux qui avaient déjà si peu de respect pour leurs propres parents. Cette nouvelle génération, je la vomissais. Il y avait bien entendu des exceptions, comme partout mais dans sa majorité, elle était incapable de redonner ses lettres de noblesse aux Los Ojos. Heureusement, Hector était toujours là, veillant au grain et je n’osais imaginer ce que cela donnerait quand il fermerait les yeux, abandonnant les rênes à son neveu. Cela risquait d’être un putain de beau merdier et j’espérais claquer avant de voir tout ça arriver.

« Ca va bien, comme toujours. » lui répondis-je avec un sourire tout en acceptant son invitation et en m’installant à sa table

Les hommes présents me saluèrent d’un signe de tête, certains m’offrirent même un sourire que je leur rendis. Pour la grande majorité, je ne les connaissais que de vue, pour une raison simple, en cas de problème, c’était Hector que j’allais voir et personne d’autre. Ca pouvait paraître présomptueux mais c’était surtout parce que j’avais une confiance aveugle en lui et surtout très peu de problèmes que je ne pouvais régler toute seule, alors quand par malheur une merde me tombait sur le coin de la gueule et que je savais que j’aurais besoin de la protection des mains, je me tournais vers lui pour obtenir quelques conseils avisés et pourquoi pas des solutions. Si j’avais réfléchi à deux fois avant de balancer ma fameuse phrase, j’aurais peut-être fait en sorte d’amener les choses plus en douceur et moins brutalement car à la tête qu’il affichait, il était visiblement inquiet. Cependant, la subtilité n’avait jamais été mon truc et encore moi après que j’ai manqué de me faire arrêter pour faire un autre séjour en taule. J’aimais ma liberté et j’y tenais comme à la prunelle de mes yeux, il était donc hors de question que je subisse les conséquences des conneries de quelqu’un d’autre, moi qui avais pour habitude de bosser relativement proprement, du moins l’espérais-je. L’endroit et la situation ne se prêtait pas à ce genre de discussions, je le savais mais il fallait que ça sorte, il fallait que je lui en parle avant que cette gamine ne nous attire plus d’emmerdes qu’elle n’avait pu d’ores et déjà le faire jusqu’à présent. Je répondis à sa question par un hochement de tête et ce fut suffisant pour qu’il éjecte tous les autres afin que nous restions seuls et que je puisse m’exprimer avec plus d’aisance. Je n’étais pas du genre timide mais m’exprimer en petit comité me rendait bien moins nerveuse et m’évitait de sortir des énormités.

« C’est pas de refus. » lui dis-je avec un petit sourire avant de récupérer le verre qu’il me tendait de bon cœur

J’avais prévu de le voir une fois que je serais parvenue à tout déballer et ce fut donc avec sagesse que je l’abandonnai devant moi pour ancrer mon regard dans celui de mon supérieur hiérarchique et père adoptif, je craignais tout de même ses foudres et ce bien que je n’y étais pour rien dans toute cette histoire. La moindre connerie pouvait me discréditer et je ne tenais pas à revenir d’où je venais, moi qui m’étais donné tellement de mal.

« L’autre soir, je sortais de l’église après une discussion avec le père Rivera et je suis tombée sur Jordane Steler, une de nos dealeuses, on ne peut pas dire que j’ai eu réellement le temps d’avoir une vraie conversation avec elle puisque plusieurs bagnoles de flics ont débarquées de nulle part. Et quand je dis plusieurs, je veux dire comme autant de bagnoles qu’il en faut pour arrêter un serial killer ou bien faire une descente pour démanteler un réseau de drogues. Le seul hic, c’est que je ne pense pas qu’ils étaient après moi et que la seule personne qui savait où j’étais ce soir-là, c’était elle. J’ai bien failli me faire embarquer alors que pour une fois, j’étais innocente. » je m’arrêtai juste le temps de ricaner avant de reprendre « Je ne pensais pas dire ça un jour. Enfin, je me fais suffisamment discrète pour que ce genre de choses n’arrive pas. Donc je ne sais pas ce qu’elle trafique, pourquoi, comment et avec qui mais faudrait voir ça avec elle, qu’elle ne foute personne d’autre dans la merde. »
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