Kat est une jeune femme douce et aimante, ce sont les premiers adjectifs qui la qualifient et aussi comment les voisins et toutes les personnes qui la connaissent pourraient la définir. Maman comblée de deux enfants et femme heureuse auprès de son mari, elle s’est toujours passionnée pour son métier d’infirmière. Los Angeles étant une grande ville, Kat’ a vu défilait de nombreuses victimes de gangs depuis toutes ces dernières années. Travaillant au Mémorial Hospital et plus précisément aux urgences, elle est au cœur des évènements et de la vie des citoyens. C’est un peu comme un sacerdoce pour elle, donnant beaucoup pour les autres, tout comme elle est présente pour sa petite famille.
Aimable et très ouverte à la discussion, si un jour vous la croiser, c’est cette facilité de vous aborder qui vous bluffera.
Calme et très attentive aux autres, Kat’ peut aussi prouver qu’elle a un caractère de feu lorsqu’elle prend position sur des idées ou des opinions ou bien dernièrement lors des conflits avec son époux, Eddie.
Elle n’est si obstinée, ni bornée, par contre, si on pouvait lui trouver un défaut, serait celui-ci de faire trop vite confiance aux gens. Pour elle, peut-être aussi à cause de son métier, chaque personne à son passé mais chacun aussi doit avoir une seconde chance.

Magnifique bonde, cheveux mi-longs aux yeux bleus, c’est l’Ange des Urgences du Mémorial Hospital, comme la décrivent ses collègues de boulot. Son regard bouleverse et émeut, tout comme son sourire qui peut être malicieux et sincère. Grande, élancée et féminine, c’est pourtant une jeune femme discrète qui aime se balader en jean, pull et baskets. La simplicité de la vie est son mot d’ordre. Rarement, vous la verrez en robe, élégante sauf peut-être quand elle fête avec son époux leur anniversaire de mariage. Par contre, dans l’intimité, elle sait jouer de ses atouts pour éveiller encore la gourmandise d’Eddie. Un mariage çà se cultive comme elle aime le dire si souvent. C’est aussi pour cela que leur union dure depuis toutes ces années.

Signe(s) particulier(s):
un phoenix plongeant dans son dos qui, si on les superpose, rejoint celui de son mari. Sa bague de fiançailles qu'Eddie lui a offerte avec ses premières économies. Elle y tiens beaucoup.

Je suis née le 14 avril 1981 à Los Angeles. Seule et unique enfant de la famille McStone, j’ai toujours été choyée par mon père et ma mère. Tous les deux avaient des emplois très différents : mon père était mécanicien (il possédait un garage à son nom) et, ma mère infirmière. Je suppose que vient de là ma passion pour mon métier et cette envie de suivre la même voie que ma maman même si petite, j’étais un véritable garçon manqué, n’hésitant pas à mettre mes mains dans le cambouis et de graisse. Ne vous inquiétez, j’ai changé avec le temps. Nous vivions modestement. Je n’ai jamais entendu mes parents se plaindre, bien au contraire, ils étaient la joie de vivre. Et c’est tout simplement que j’ai grandi au fil des années, avec ce petit trait de caractère qui me définissait adolescente, comme une petite fille malicieuse et enjouée. Le garçon manqué se transforma en une jolie jeune fille qui faisait tourner la tête aux garçons de son âge et même plus âgés, ce qui mettait en rogne mon père qui était très protecteur envers sa fille chérie et adorée.

Je n’ai connu qu’un seul garçon : l’amour de ma vie, celui qui allait devenir mon mari et aussi le père de mes enfants : Edward Harrison. Nous nous sommes rencontrés au lycée et, comme vous vous en doutez, il était âgés de trois ans de plus que moi…Tout pour faire enrager mon père qui voyait d’un mauvais œil sa fille batifolait avec un « mec » qui n’avait pas son âge. Ma mère, par contre, a toujours été mon alliée, jouant à calmer mon père lorsque je devais sortir avec Eddie. Mon père a du, au bout de plusieurs mois de disputes et de prises de tête avec moi, admettre que mon histoire avec Edward était basée sur de réels sentiments pour l’un comme pour l’autre…tout cela grâce à ma mère. Je pus enfin profiter de mes dernières années de lycéennes aux bras de mon amour, bien que pour lui c’était sa dernière année, mais au moins, nous n’avions plus de soucis à nous faire concernant mon père.. On dit que le premier amour est toujours le vrai et l’unique. Je vous assure que c’est bien le cas.

Il y a des souvenirs qui vous marquent plus que d’autres…comme celui où Eddie n’avait pas réussi à obtenir son fameux diplôme pour entrer à l’Université. Nous étions encore jeunes, pourtant nous avions des projets plein la tête et des rêves de famille. Nous devions passer la fin de l’après-midi ensemble devant un match. Je sentais qu’il était distant même s’il faisait tout pour le cacher. Et puis ce fut le coup de grace lorsqu’il m’annonça qu’il s’était inscrit dans les Marines…Il pouvait y avoir tant d’autres possibilités. Mon sang se glaça même si le pays n’était pas en guerre…tout pouvait changer…tout pouvait basculer. Ma mère me parla des sacrifices qu’il fallait parfois faire pour fonder sa famille…Je savais qu’elle avait raison mais je ne pouvais concevoir de perdre l’homme que j’aimais. Je me résignais à continuer mes études pour devenir infirmière…tandis qu’il était loin de moi.

Eddie revenait quand il le pouvait. Je faisais tout pour ne pas lui parler de mes craintes et de mes peurs. Un jour, il vint me chercher au lycée mais ce ne fut pas la direction de chez mes parents qu’il prit mais vers la plage. Je ne comprenais pas pourquoi et, malgré mes questions, il restait silencieux avec ce petit sourire qui ornait ses lèvres…Je me souviens de ce jour sur la plage lorsqu’il posa son genou à terre pour me demander de l’épouser, lorsqu’il glissa ce petit diamant à mon doigt. Ce fut l’un des plus baux jours de ma vie. J’étais encore majeure. Mes parents donnèrent leurs accords tout en fixant la date du mariage qui serait prévu dans 6 mois…en juin 1998. Je voulais me payer la robe que je souhaitais. Je faisais un petit boulot de serveuse après les cours. Mon père et ma mère m’aidèrent avec leurs économies pour m’offrir mon rêve.

Je me souviens de son visage radieux lorsqu’il me découvrit dans ma robe de mariée, à l’église.

Mais les rêves ont toujours une fin…Une fin qui commença dès ce jour de septembre 2001…
Eddie avait reçu l’ordre de rejoindre l’Afghanistan. J’aurai du me montrer en parfaite épouse, soutenir son époux mais je n’ai pas pu le faire. Je l’ai supplié de ne pas partir, de renoncer à la guerre. Cela devait être un jour merveilleux. J’avais réservé une table dans notre restaurant préféré pour lui apprendre une bonne nouvelle…J’étais enceinte de deux mois. Il m’avait fait la promesse de revenir dans 6 mois…6 mois qui allaient être les plus longs et les plus angoissants de ma vie.

Notre fils Isaac naquit par un beau jour d’été. La naissance fut longue, tout autant que le travail qui avait duré plus de 24 heures pour finalement découvrir notre petit garçon. Tout allait bien se passer maintenant. J’avais eu une grossesse difficile. Le stress et l’inquiétude pour Eddie n’avait pas arrangé mon état. Mais là, tout était terminé. Il était rentré sain et sauf. Trois ans plus tard, notre petite Lia compléta la famille de sa jolie petite bouille…plus sage et plus calme que son frère ainé qui était un vrai électron : intenable. Nous avions enfin notre famille, notre maison. J’avais trouvé un poste d’infirmière aux urgences du Mémorial Hospital et, Eddie une place au C.R.A.S.H. après avoir brillamment réussi son école de police lorsqu’il quitta les Marines.

Nous avions tout pour notre bonheur mais parait-il que rien ne dure éternellement. Eddie était devenu différent, croyant au début que cela était du au stresse de son boulot. Ce n’était pas que cela. Quelque chose le rongeait, nous rongeait et notre belle sérénité allait voler en éclat avec mes soupçons de plus en plus présents. Cet argent n’avait rien à voir avec son salaire mais mon mari restait muet à toutes mes questions, à toutes nos discussions conne s’il se refermait sur lui-même, comme si un fossé se creusait entre nous deux.

Le pire devait arriver en ce jour noir, lorsque je vis débarquer j’ai nous cet inspecteur des affaires internes venir fouiller notre demeure. Je me souviens des pleurs de mes enfants, de mes regards vers mon époux qui ne disait rien, de m’être rebellée contre cet homme que je détestais...tout comme mon mari. Cette amertume qui ne devait plus me quitter. J’avais pris mes enfants avec moi pour m’éloigner d’Eddie, pour pouvoir réfléchir à tout cela. Je n’en pouvais plus !...Ce n’était que le début. Eddie m’avait supplié de revenir à la maison. Mais cet inspecteur, James Addai avait une rancune tenace envers mon époux. Une altercation violente et la mise à pied de mon mari ne fit que fissurer un peu plus de notre vie de famille.

Aujourd’hui, le ciel est toujours sombre…