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 [Dalia/Nash] How We Roll

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Nash Scardino
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[Dalia/Nash] How We Roll _
MessageSujet: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyMar 24 Mai - 5:11

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Dalia Lucientes & Nash Scardino
- How we Roll -

Il était parfois très intéressant de regarder les gens évoluer dans un environnement. Certains s'en sortaient bien, d'autres moins, des groupes se dessinaient, et en société le problème même de l'intégration se retrouvait d'autant plus et toute cette observation fascinait Nash. C'était bien pour cette raison qu'il était content d'avoir pris ce travail malgré la longue hésitation à l'époque. C'est vrai qu'il avait hésité. Est-ce que ça n'avait pas été un moyen de pression de la part de Los Ojos ? Avec le recul, non. Ils avaient peut-être compris quelle était sa vraie place au sein d'un gang. A dire vrai, Nash portait sévèrement la poisse en matière d'affaires de gang alors il serait bien mieux derrière un comptoir à regarder les gens se parler, se draguer, se fâcher, peu importait.

Entre la musique et la télé qui retransmettait une chaîne musicale derrière lui en plus de la foule, Nash était entouré de bruits, de mots, de cris, de rires, le tout mélangé faisait une cacophonie. Bizarrement, il était très calme et ne disait presque rien, se contentant de servir les clients avec ce sourire en coin énigmatique, celui que l'on ne perçoit que si l'on est juste à côté de lui. Mais c'était un sourire agréable. Encore heureux qu'il ne servait pas les boissons avec un couteau dans le dos en prime... Pauvres victimes. Vous vous rendez compte, ça pourrait faire fermer le bar ! Ca, c'était une des réparties qu'il avait usée lorsqu'on lui avait dit "Ooohh mais tu souris ! Je ne t'avais jamais vu sourire." Oui, Nash avait quelque peu l'humour noir et parfois un peu spécial.

Toujours était-il qu'à présent, il passait la quasi totalité de son temps ici à travailler pour ce bar qui comptait beaucoup pour lui au fil du temps. Il n'était pas prêt de le lâcher, il en prenait soin. Son comptoir, ses chaises, son odeur ! Oui, il adorait son odeur. Vous savez une chose sur Nash absolument incroyable ? Il ne fume pas. Et il peut boire pendant très longtemps avant de ressentir les effets de l'alcool. Mais non, on ne fume pas et on ne boit pas quand on est en service ! Essuyant quelques verres en parallèle de servir les préférés du comptoir, Nash se laissait parfois distraire par les serveuses qui passaient rapidement derrière son comptoir avant de repartir. Quoi ! Un simple coup d'oeil n'a jamais tué qui que ce soit ! Ah le patron du bar savait les choisir, c'était un fait quoiqu'il était arrivé à Nash de faire du recrutement. Ils ne prenaient jamais d'hommes serveurs, c'était contre le règlement. Ils avaient même une barmaid à temps partiel pour les plus grosses soirées qui venait aider Nash. En général, c'étaient ses meilleures soirées. Il s'ennuyait un peu ici derrière à ne parler qu'avec ceux qui voulaient bien se présenter ici ! Alors quand cette barmaid était là, elle mettait beaucoup d'animation et faisait souvent rire Nash. Oui oui, rire ! En tout cas, il l'appréciait beaucoup et même après la fermeture, ils rangeaient tous les deux, passaient un long moment à se raconter des blagues pour ne pas se rappeler que le boulot qu'ils faisaient était si long et parfois si crevant. Une manière de garder les yeux ouverts.

Mais de retour dans le brouhaha présent, Nash était appuyé derrière le comptoir, un torchon sur l'épaule à écouter ce qu'on lui disait, même d'une seule oreille. Il avait appris à suivre plusieurs conversations à la fois dans ce genre de cas.


Dernière édition par Nash Scardino le Sam 28 Mai - 10:00, édité 1 fois
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Dalia Lucientes
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[Dalia/Nash] How We Roll _
MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyMar 24 Mai - 17:29

Elle avait eu des rêves étranges cette nuit. En fait, elle s’était même réveillée un peu ballonnée. Pourtant elle n’était pas une petite nature. Elle avait rêvé qu’elle était rentrée au Texas sans en savoir la raison et qu’elle avait été voir sa mère. Déjà, là, elle aurait du se douter que quelque chose clochait car elle n’allait jamais la voir. Et quand elle était arrivée dans la chambre, sa mère était entrain de faire ses affaires et s’apprêtait à partir. Quand Dalia avait demandé des explications on lui avait alors dit qu’elle était guérie et qu’elle allait enfin pouvoir rentrer et s’occuper d’elle. Sur le coup, dans le rêve, Dalia s’était sentie énervée. Mais elle s’était réveillée avant même d’avoir pu essayer de creuser ça un petit peu et la colère avait laissé place à une crise d’angoisse monstrueuse qu’elle avait combattue avec un peu d’alcool qui restait dans les placards. Mauvaise, très mauvaise idée. En effet, comme dit plus tôt, elle était un peu ballottée, certainement légèrement secouée par ce rêve plus que dérangeant. Et donc, après les premières gorgées avalées pour exorciser sa déprime qui arrivait à grand pas, elle sentit le menu contenu de son estomac lui remonter dans la gorge. Elle se précipita aux toilettes pour dégobiller tout ça dans la cuvette des toilettes. Une vraie nuit de merde.

Elle s’était donc levée tôt pour combattre son envie de comater dans son lit quelques jours. Elle était toujours un peu ballonnée et sa mine légèrement pâle n’avait pas échappé à ses colocataires qui lui conseillèrent de rester un peu à la maison pour se reposer. Elle ne put qu’être d’accord avec eux et fit une petite sieste en milieu de journée. Quand elle se réveilla, elle aurait pensé avoir un état de larve paraplégique qui n’aurait pu que se traîner dans la salle de bain pour encore vomir… Mais non, elle se sentait de nouveau fraîche et dynamique, ce qui aurait quand même était largement plus plaisant et pratique quelques heures plus tôt. Mais bon, quand le corps disait « non » on ne pouvait pas vraiment l’ignorer éternellement. Elle allait essayer de légèrement se calmer avec tous les excès dont elle était capable. Et combiné à ça le stress ou l’angoisse, elle savait maintenant ce qui l’attendait. Il fallait qu’elle sorte.

Elle passa sous la douche pour se rafraîchir et elle revêtit un pantalon large kaki et une chemise à bouton blanche légère pour ne pas trop se sentir mal à l’aise. Il y en avait un à ne pas faire chier aujourd’hui et c’était son ventre. Elle mit sa veste, prit ses clés de voitures et sortie. Elle savait exactement où elle allait passer l’après-midi, le bar du quartier. Elle conduit pendant 5 minutes avant de s’arrêter à proximité de l’établissement où un peu tous les Los Ojos se réunissaient. Elle rentra en observant furtivement si quelques personnes qu’elle connaissait s’y trouvaient. A première vue non. Et d’ailleurs, à première vue il n’y avait plus trop de tables de libres pour qu’elle puisse faire son ermite tranquillement. Tant pis, elle irait au bar, tout ce qu’elle voulait c’était passé le temps en sirotant quelques verres.

Elle s’approcha donc du premier tabouret qu’il y avait devant elle et s’adressa à la seule personne derrière le comptoir. Un jeune homme d’à peu près son age ou peut être plus, serviette sur l’épaule dans un cliché de bar tout à fait sympathique. Elle lui sourit « Buenos Dias… Je pourrais avoir un truc léger s’il vous plait ? Une tequila sunrise un peu light… Si c’est possible. » En bref une tequila sunrise avec une dose d’alcool en moins en bref sinon elle finirait par repeindre ce joli endroit de sa bile et quelque chose lui disait que ce n’était pas ce que ce barman recherchait. Elle se passa une main sur le visage, décidément à chaque fois que ces journées commençaient mal, il fallait qu’elle vienne s’entamer les neurones dans ce genre d’endroits. Non pas que ce bar était particulièrement moche, au contraire il était simple et pas trop kitch pour l’ambiance Mexicaine. Des fois ce genre de déco pouvait devenir particulièrement gerbante si il y en avait trop mais pour l’instant elle supportait très bien.
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Nash Scardino
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MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyMar 24 Mai - 18:10

"Un jeune homme", il était vrai que depuis une dizaine d'années, il ne semblait plus vraiment vieillir, juste se durcir, sa mâchoire notamment et ses épaules. Mais si elle disait ça à voix haute, elle le ferait sûrement rire !

En voyant la jeune femme s'approcher, il tira sur le torchon pour se frotter les mains. Il l'avait déjà vue à plusieurs reprises et en dehors des "bonjour, bonsoir", rien de plus. Elle était intrigante, cette petite bonne femme. Elle ne ressemblait à rien à toutes les autres, elle était différente de par son physique pour commencer et sa tenue. Elle ne portait pas de jean en cuir serré ni de débardeur montrant le ventre avec outrance, ni de grosses boucles d'oreilles voyantes. Non, en fait, elle semblait plutôt simple ! A sa place et simple. Un peu comme lui. Mais pourtant, elle respirait quelque chose de bizarre : elle avait souvent l'air triste ou préoccupé. Alors quand il l'a vit s'approcher, bien qu'il ne la connaisse pas, il eut ce même sourire en coin en essuyant le comptoir devant elle alors qu'elle s'installait.

_ Hola, Senorita.

Nash avait une voix particulière. On pouvait croire qu'il mâchait ses mots et qu'il ouvrait peu la bouche quand il parlait mais ce n'était pas si loin de la vérité. Sa voix était basse et grave, très posée, totalement neutre comme s'il n'avait jamais d'opinion sur quoi que ce soit. Il semblait presque... Insignifiant et son visage exprimait la même chose comparé au reste de tout le gang, du moins à ceux présents sur le moment. En tout cas, il n'inspirait que de la tranquilité. Doucement, il acquiesça et posa sa main sur le comptoir, la gestuelle du barman qui signifie "tout de suite, m'dame". Il s'éloigna quelques secondes pour préparer l'objet de son désir, écoutant au passage les conversations qui lui parvenaient sans pour autant y montrer de l'intérêt.

Il revint vers elle avec ce même sourire discret avant de poser le verre sur un bock en face d'elle. Puis il s'appuya sur le comptoir en penchant légèrement la tête pour l'étudier du regard à peine deux secondes. Elle avait vraiment quelque chose d'étrange, de fragile et fort en même temps. Le genre de femme avec qui on ne traite pas pendant des heures et en même temps, elle lui inspirait cet autre genre de femmes, celles qui agissaient de la sorte pour survivre. Cependant, il ne la connaissait de nulle part et si ça se trouve, il faisait entièrement fausse route, ce n'était pas impossible. En tout cas, c'était ce qu'elle dégageait à ses yeux.

_ Dure journée ?

Une serveuse revenant avec un plateau rempli de verres vides, elle le posa sur le comptoir pour que Nash le récupère et s'en occupe sans se désintéresser de sa charmante cliente. Il rangea les verres un à un en les rinçant, relevant parfois les yeux sur Dalia.

Le "dure journée ?" était une façon très à lui d'inciter les gens à parler un petit peu d'eux ou de se confier si le besoin était, d'entretenir une conversation, en somme. C'était souvent ce qu'on demandait aux barmen : de faire un peu de conversation pour occuper les clients, pour les divertir. Et bien qu'il fut assez silencieux et peu bavard lui-même, il savait divertir les gens, jouer la comédie, en fait, en ça, c'était un expert et il faisait ça si bien. C'était ce qui faisait son charme et son charisme. En fait,il avait ce côté mystérieux totalement cliché qui allait parfaitement avec son torchon sur l'épaule, un autre cliché de sa profession. Pourtant, il n'avait pas toujours été serveur mais il n'avait pas toujours roulé pour les Los Ojos, non plus. Pourtant, il semblait à Nash n'avoir jamais appartenu qu'à eux et la période où il avait vogué à sa guise lui semblait très lointaine.
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MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyMar 24 Mai - 22:19

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Le barman la salua et hocha la tête pour signifier qu’il avait bien comprit sa commande. En même temps une tequila sunrise pour un barman, mexicain qui plus est, c’était du tout cuit. La jeune femme tourna la tête vers la salle. Il y avait pas mal d’hommes qui parlaient fort et rigolaient grassement en parlant espagnol. Elle n’avait peut être pas choisit le meilleur coin pour se détendre. Elle ne se sentait pas capable de n’écouter que leurs rires gutturaux toute la soirée. Et si en plus il y avait un quelconque match le soir, ce serait deux fois pire… Mais maintenant qu’elle avait commandé, elle n’avait plus envie de se faire la malle. En plus elle ne saurait pas où aller après ça et elle n’avait pas envie de rentrer pour se rappeler sa nuit plus que épuisante qu’elle avait eu. Non, le cul sur son tabouret n’avait pas envie de remuer alors elle resterait scotchée là-dessus.

Alors qu’elle reposait ses yeux sur le comptoir, le serveur lui servit son verre sur un petit bock et resta en appuie sur son bar à la regarder un court instant. Ses yeux lui pesèrent un tout petit peu jusqu’à ce qu’elle se rende compte que ça la rassurait d’avoir la vraie confirmation qu’elle n’était pas transparente aujourd’hui ou qu’elle n’était pas encore coincée dans ce rêve utopique et terriblement ridicule. Depuis qu’elle avait prit de nouvelles responsabilités dans le gang, elle ne croisait que très rarement ses colocataires et avait l’impression de s’éloigner petit à petit d’eux. Bien sur ils parlaient de l’enquête et des armes des Los Ojos mais finalement elle se sentait de plus en plus loin de leurs idées au fur et à mesure qu’elle se rapprochait de son objectif, sentiment totalement contradictoire qui pouvait éventuellement faire qu’elle soit ainsi malade.

D’habitude elle combattait ce genre de pensées avec l’alcool ou le sexe mais là, elle n’avait plus vraiment envie ni de l’une ou de l’autre ou alors avec des conditions qui lui arracheraient la gueule de vouloir admettre. Comme le fait que sa relation avec Hector n’en était pas à un stade platonique du tout et que peut être, éventuellement, elle ressentait un petit quelque chose pour lui. Peut être l’argent, le pouvoir, ça jouait forcément même si il n’y avait pas que ça… Non, ne pas penser à ça. Elle avala une gorgée de sa boisson avant de se rappeler qu’elle avait demandé du light et donc du moins alcoolisé. Bordel, maintenant elle avait bien besoin de plus. A ce moment là, elle entendit le barman parler. Au départ elle ne pensa pas qu’il s’adressait à elle avant qu’elle ne réalise qu’elle était seule à ce comptoir.

Elle releva la tête pour considérer quelques secondes l’homme qui lui demandait si elle avait eu une dure journée. Elle allait ouvrir la bouche pour le remballer quand une serveuse déposa un plateau juste à côté d’elle. Elle décida d’oublier sa mauvaise humeur pour la journée. Elle n’avait pas envie de déverser toute sa frustration sur ce pauvre barman qui essayait juste d’être sympa ou de faire son boulot. Après tout, dans l’histoire c’était elle qui ressemblait à une loque et qui semblait avoir une mauvaise mine, pas lui. Alors que la serveuse s’était éloignée et que le type lavait ses verres, Dalia reprit une gorgée avant de répondre, la voix légèrement faible et enrouée, vestiges de sa nuit horrible « Non… Mauvaise nuit. » Elle sourit amèrement, comme pour le prendre sur le ton de la rigolade mais non, elle n’arrivait pas à le prendre d’une manière distante, en tout cas, pas pour le moment.

Elle descendit tout le verre, décidément en manque d’un peu d’alcool. Elle sortit une cigarette de son paquet et l’alluma en déposant le paquet sur le bar. « Je pourrais avoir un peu de tequila ? » c’était pas tout, car si elle voulait ne pas tomber dans le pathétisme et dans le larmoyant il allait lui falloir un petit coup dans le nez quand même. Elle tira un coup sur sa sèche avant de demander, légèrement plus détendue avec un peu de nicotine et d’alcool dans l’organisme « Un sommeil de merde qui a pourri ma journée… Je sais pas si tu connais… » tutoiement parce que le vouvoiement serait un peu trop chiant et puis ils étaient du même coin théoriquement, ils faisaient partit d’une grande famille et tout non ?
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Nash Scardino
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MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyMer 25 Mai - 5:25

[Je résiste à l'idée de rester chez moi, mes yeux pleurent de fatigue, je t'assure c'est terrible lol Et je baille toutes les 2min. Han...]

Ah le regard qui tue. Il en avait connu des femmes avec ce regard, il n'était pas nécessairement sorti avec toutes mais il en avait rencontré pas mal et elles étaient plus nombreuses chez les Los Ojos qu'il ne semblait paraître. Et pour tout vous dire, Nash n'aimait pas ce regard. En fait, ça l'épuisait. De plus, selon lui, une femme n'avait rien à faire dans ce genre d'endroit sauf pour travailler, bien sûr. Il n'était pas certain de la position de Dalia, il l'avait déjà vue avec Hector mais n'avait pas vraiment su dire ce qu'elle était pour lui. Après tout, ce n'était pas parce qu'il observait absolument tout qu'il savait tout également pour autant ! Mais pourtant, il était enclin à une grande curiosité concernant cette femme dont il ne savait presque rien. Dalia ne garda pas ce regard si longtemps et il en fut soulagé. Son visage lui inspirait de la sympathie, il aurait été déçu de se rendre compte de son erreur. Non, pour le moment, Dalia ne faisait que l'asseoir sur la confirmation qu'il avait d'une femme qui passait un sale quart d'heure. Restait à savoir lequel !

A sa réponse, Nash reprit son sourire - toujours le même. On disait des bébés mais même adulte, la situation était identique. Si tu ne dormais pas bien la nuit, tu étais grognon toute la journée ! Quelque chose de similaire à une poussée dentaire, pourquoi pas. Mais il y avait longtemps que le barman n'avait pas eu de mauvaise nuit, ou du moins, qu'il n'y avait pas fait attention. Quand on les cumule, c'était comme l'alcool, à un moment donné, on ne les sentait plus passer. Il continua de s'occuper de sa vaisselle sans un mot, la laissant y venir d'elle-même. Il n'était pas là pour forcer les gens à parler mais si elle l'avait eu rembarré sur le ton du "Je veux pas parler, fiche moi la paix." il aurait été déçu. Non pas qu'il cherche lui-même à communiquer, mais pour lui, une femme, c'était surtout une créature douce à vous faire envoyer dans les nuages. Mmmhh... Peut-être un petit peu romantique sur les bords. L'avouer le ferait s'étouffer sur la place publique, très certainement. Et même si son sourire n'était pas des plus francs, c'était tout de même un sourire, ce qui n'était pas négligeable et elle l'avait fort agréable, en plus.

Néanmoins, il ne réagit pas à sa nouvelle commande. Il se contenta de prendre le verre vide pour le poser dans l'évier pour aller la resservir, ayant repris son air extrêmement neutre signifiant sa concentration. Non, en fait, son avis sur les femmes n'était pas arrêté, il ne savait pas toujours quoi en penser. A dire vrai, elles étaient toutes tellement différentes qu'il fallait s'adapter, non pas choisir. Et puis d'abord, pour lui... Les femmes étaient avant tout - surtout ici - une distraction dont il ne pouvait s'offrir le luxe de profiter.

Il regarda par dessus son épaule quand elle reprit la parole pour l'écouter. Il trouvait ça très malpoli de tourner le dos aux gens quand ils vous parlaient. Et au bar, il n'était vraiment pas rare de se retrouver face à une tonne de dos en soir de match ou simplement quand les groupes se retrouvaient, ce qui le frustrait ! Mais dans son propre agissement, il tentait le moins possible de tourner le dos aux gens et puis, qui pouvait assurer qu'un couteau ne viendrait pas se planter là d'une manière nonchalante. Elle avait repris la conversation toute seule et alors qu'il lançait son torchon sur son épaule - très cliché à nouveau - il revint vers elle pour déposer le verre près de ses mains. Il releva alors les yeux sur elle et poussa un léger sourire en acquiesçant.

_ Je connais.

S'exprimer avec de longues phrases explicatives ne semblait pas être son fort. Imaginez-le en train de se disputer avec sa petite copine, sa femme ou même ses parents et vous resteriez encore très loin de la vérité. En colère, Nash portait excessivement bien son nom. Nashashuk prenait son origine dans la tribu Sauk des Indiens d'Amérique et signifiait "Tonnerre". Il n'y avait qu'à imaginer la suite. Mais même ça, personne ne le savait et ça valait mieux parce qu'il sentait déjà les fortes moqueries à des kilomètres à la ronde. Quand on vous nomme après votre arrière grand père qui a fuit au Mexique (ou qui du moins a franchi quelques kilomètres pour passer la frontière et échapper au gouvernement américain) mais qu'en plus, on vous fait revenir aux Etats-Unis, c'est parfois à se demander "Mais à quoi rime ma vie !". Toujours était-il que lorsque Nash s'énervait enfin, il se transformait en une vraie tornade. Vous avez déjà vu le film Twister ? Bah c'était un peu lui la plus grosse.

Appuyé sur le comptoir pour la regarder, il baissa finalement les yeux comme pour regarder quelque chose dans l'évier avant de les relever sur la salle pour la détailler. Rien de passionnant. Absolument rien de passionnant du tout ! Son front plissé en permanence lui donnait, au choix, soit une attitude d'inquiétude, soit une attitude de préoccupation perpétuelle à tel point que cette caractéristique s'est inscrite dans sa morphologie. Il aurait bien arrêté là de parler. Normalement, il n'était pas du genre à vraiment relancer les gens pour les faire parler, il les attendait, plutôt. Mais il s'ennuyait et dans l'attente de nouveaux clients, il avait le choix entre une femme comme Dalia ou bien un groupe de grosse beuverie. Il choisit Dalia ! Il tourna les yeux vers elle et acquiesça à nouveau.

_ Et ça va mieux ?

Avec de la téquila dans le pif, elle faisait mieux de se sentir mieux mais il espérait qu'elle ne tournerait pas qu'à ça toute la soirée sinon il devrait très vite appeler un taxi. Vous avez vu les valises qu'elle avait sous les yeux ?
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MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyMer 25 Mai - 15:42

Cette ambiance tranquille qu’elle n’avait pas eu de puis quelques jours à part les moments où elle était avec Sin se faisait rare. Entre les affaires, les problèmes divers et variés inhérents à la vie d’un quartier de gang, elle avait du mal à vraiment bien se reposer. De plus elle devait écouter ce que ses collègues avaient à lui dire à leurs niveaux et elle au sien. Pas toujours très facile de passer sa journée à bosser, passer sa soirée à se droguer et à boire et rentrer pour faire une espèce de rapport au petit matin. Elle avait passé l’age où elle n’était qu’un simple officier tout juste sortit de l’école de police et où ses supérieurs lui hurlaient à quelle heure elle devait se lever, dormir ou même respirer. Les américains étaient secs et ne laissaient que peu de place aux libertés. Au gang c’était un peu différent. On laissait légèrement plus de liberté par contre on avait autre chose qu’une petite tape sur les doigts au moment où on gaffait. Une amère différence pour ceux qui y ont goûtés.

Et pour l’instant, le goût faible de la tequila ne lui convenait pas assez. Il fallait qu’elle se reprenne et rien de mieux qu’un peu d’alcool pour égayer tout ça. Dalia avait que très rarement l’alcool triste ou mauvais. Elle était une sorte de barque tranquille qui rajoute un peu de vin dans son eau pour rendre le voyage un tout petit peu plus intéressant mais c’était tout. Pas de tempête, pas de pluie ou de naufrage, juste un trait d’humour en plus qui rendait la soirée moins pourrie que le reste. Et quand le barman lui servit son verre elle répondit à son sourire en le gratifiant d’un « Gracias » qu’il ne devait pas tout le temps entendre. Les mexicains avaient beau être bien à cheval sur la politesse il y en avait pas mal qui trop souvent oubliaient le serveur ou le barman et prenaient leurs verres pour se saouler sans se dire qu’il y avait possiblement un intermédiaire entre le fut et le verre dans leur main. Mais bon, l’ambiance familiale du quartier devait certainement compenser ce manque occasionnel de politesse.

Il lui dit alors avec une économie de mot qui lui faisait un peu pense à elle, qu’il avait déjà expérimenté le genre ‘nuit de merde’. Mais bon, ça, pas mal de gens connaît surtout dans ce coin avec toute cette violence et cette ambiance de rivalité. Et puis en tant que barman il devait en avoir vu et entendu des vertes et des pas mûres. Et il ne devait pas être totalement éloigné du gang. Elle ne le voyait pas dans les rangs de petits soldats qui remplissaient l’organisation, mais plus comme un observateur silencieux. Elle ne le voyait pas se mettre à frapper quelqu’un ou à hurler comme un dérater. Mais bon, elle non plus on ne croirait pas qu’elle pouvait rentrer dans une colère noire quand on la poussait à bout, pourtant… Ce garçon gardait bien son jeu dans la manche et le fait qu’elle n’arrive pas à le cerner derrière ces mirettes terriblement calmes l’intriguait de plus en plus.

Il tourna son regard vers la salle. Peut être qu’il avait du boulot. Dalia n’aimait pas trop déranger les gens pour qui elle avait un peu de sympathie, encore moins les gens qui travaillaient. Car bon, là, il bossait et le monopolisait n’était absolument pas son intention. Mais en même temps il n’y avait pas énormément de mouvements en salle et il ne semblait pas totalement étouffé sous le travail et il semblait peut être même un peu s’ennuyer. C’était le blem dans ce boulot, quand il n’y en avait plus, il ne pouvait pas simplement rendre le tablier et rentrer chez lui pépère comme faisait Dalia. Une fois les inventaires finis, elle avait finit et c’était tout. Lui avait un service à honorer pour être payé et le boulot pouvait arriver d’une minute à l’autre. Elle s’enquilla quelques gorgée de sa tequila pure. C’était clair que là, c’était pas du jus d’orange et que ça agressait un peu plus son œsophage.

Il redirigea ses yeux vers elle en lui demandant si ça allait mieux. Elle hocha la tête en souriant « Ouai ouai. Et puis c’pas très bon d’épiloguer des heures sur quelque chose qui est passé et qu’on peut pas changer. » et puis l’alcool aidait bien même si elle n’était même pas pompette. Il lui faudrait quelques gros verres de plus pour arriver à ce stade guilleret. Elle but encore une gorgée. « Mieux vaut combattre la murria avec de la tequila hm ? Une autre méthode à ma proposer ? » que ce soit autre chose que de l’alcool ou alors un autre alcool, elle était preneuse de toute façon. Et puis un barman, pour elle, c’était quelqu’un qui connaissait énormément de choses, peut être allait il lui sortir quelque chose d’incroyable pour combattre le blues passager.
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MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyMer 25 Mai - 17:26

Selon lui, elle avait posé trois questions. Deux claires et une indirecte. Voilà qu'elle souriait un peu plus, en tout cas. Et ça lui faisait plaisir, il agrandit son propre sourire sans même s'en rendre compte. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle lui apparaissait comme quelqu'un de seul dans un endroit où en général, cela signifiait plutôt quelque chose de mauvaise augure. Après tout, quand on venait dans un bar, c'était pour se retrouver avec des amis ou bien faire des affaires, conduire des opérations qu'il était le seul extérieur aux concernés à connaître parce que forcément... Quand on est barman à un bar, comme l'intitulé l'indique, et bien on est pas mal au fait de ce qui se passe. De plus, son ancienneté lui permettait un peu plus de considération. Bien qu'on ne le mette pas au courant de tout et de tout le monde - faut pas pousser non plus - on le laissait parfois entendre certaines conversations à la fermeture du bar. Ce qui se résumait plutôt à ne pas lui demander de sortir. La confiance, sûrement et il avait fait son temps pour gagner la confiance des Los Ojos à nouveau. Aussi, même racheté, chaque fois qu'il en voyait un, il ne pouvait s'empêcher d'être à ses bottes. A sa manière, certes mais il ne ronchonnait pas. Ce serait mal venu.

Un client s'approcha pour le saluer, tendant la main vers lui en le désignant du menton, une manière très virile de dire "Salut, mon pote !" auquel il répondit de la même manière d'un ton plus que désinvolte. A la limite du ton supérieur, qui pouvait d'ailleurs déplaire à des personnes non averties. Quand Dalia reprit sur cette conception du temps révolu et qu'il reportait son attention sur elle, son sourire s'élargit très légèrement sans pour autant que son visage ou même son corps, sa tenue, ne démontre un quelconque réel enthousiasme.

_ J'imagine que non.

Encore une fois, très court et concis, ce qui annonçait une conversation absolument intéressante, vivante et dynamique ! Mais c'était là que Nash sentait la première question indirecte, du moins, une première demande : celle de communiquer. Et d'ailleurs, elle la mit à l'oeuvre en posant ses questions suivantes. Selon lui, on ne battait rien avec de l'alcool mais ce n'était que son avis, et il était rare que d'autres aient le même que lui. Ce n'était pas grave ! Ca ne l'empêchait pas d'être respecté et bon dans son travail. Lui même buvait, de toute façon. Ces deux questions, pour lui, n'étaient que la réponse à la première non formulée.

_ Mais ça peut aider.

Si elle ne voulait pas parler, elle semblait pourtant bien partie et amorçait une approche qu'il ne lui refusa aucunement. Il eut un très léger pouffe de rire et secoua la tête. Il renifla avant de regarder autour d'eux, baissant les bras pour venir les croiser sur le comptoir. Il arrêta son regard dans le sien et haussa les sourcils en laissant planer quelques secondes.

_ J'ai peut-être une technique mais elle ne marche pas sur tout le monde. Ca peut toujours servir. Ca s'appelle...

Il fronça les sourcils en penchant légèrement la tête. Puis d'un coup, il baissa la voix comme s'il lui confiait le plus grand secret du monde.

_ Du repos.

Il se redressa, le menton haut et lui fit un clin d'oeil avant de se décaler d'à peine quelques pas pour aller s'occuper des verres sales qu'une serveuse venait de déposer sur le comptoir. Et la notion du repos chez Nash, c'était du calme, une télé, au choix de la musique ou un massage ! Pourquoi pas un massage. Mais il était clair que Dalia ne trouverait pas le repos ici dans ce bruit, avec de l'alcool dans une main et de la fumette dans l'autre !
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MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyJeu 26 Mai - 14:18

Le bar était assez fréquenté. C’était un peu le lieu de rendez-vous quelques fois pour les gens n’ayant pas de téléphone ou préférant se méfier de la technologie. Avec le nouveau système de portable qu’Hector lui avait imposé elle ne pouvait pas se permettre d’échanger son numéro avec n’importe qui ou alors avoir un carnet d’adresse et de noms. C’était le meilleur moyen pour se faire coincer. Maintenant tout marchait pour qu’il y est le moins de traces possible. Dalia préferait largement donner rendez-vous aux gens au bar quand elle ne les connaissait pas trop ou sinon c’était devant chez elle comme avec Sin. Un type vint saluer le jeune barman à qui il répondit. En tout cas, elle eu le mérite d’encore provoquer un sourire chez le mexicain derrière le bar. Au moins il aurait quelque chose de marrant à raconter ce soir en rentrant chez lui : la poivrote qui déprimait sur son comptoir.

Il lui répondit en étant à moitié d’accord avec elle même si des fois ça pouvait aider d’après lui. La jeune texane n’aimait jamais bien ressasser toutes les choses du passé car ça lui faisait trop penser aux gens qui se plaignent sans cesse sans arriver à avancer ; ils radotent et finissent par oublier leur vie à force de vivre dans le passé : ou carrément à sa mère qui était certainement une des choses qui la faisait détester certains trucs. Quand elle y voyait une référence à la maternelle, elle partait généralement avec un gros à priori négatif avant de vouloir se faire sa propre opinion. Les mères et les figures maternelles qui avaient essayé de se frayer un chemin vers elle avaient d’ailleurs toutes échouées. L’idée même qu’une femme plus âgée veuille prendre soin d’elle d’une manière ou d’une autre était inconcevable et irréelle. C’était aussi simple que ça, et la jeune flic n’était pas prête de changer.

Finalement, après qu’elle lui ai demandé si il connaissait une technique pour combattre le blues il rigola un petit peu en secouant la tête. Au moins elle était de meilleure compagnie que les types assis en rond en se fendant la poire sur des blagues vaseuses et sans classes. Eux aussi avaient des seins mais pas de la même nature qu’elle et devaient avoir un discours plus approximatif même si Dalia se sentait bien partie pour s’émécher un petit peu. Le barman regarda aussi un peu la salle avant de s’accouder sur le bar face à elle et de lui dire qu’il avait éventuellement une technique. Il laissa planer un petit temps avant de froncer les sourcils et de lui avouer sur un ton qui laissait entendre qu’il allait lui révéler tous les secrets du monde, que c’était de repos dont elle avant possiblement besoin.

Il redressa ensuite son menton, fière de sa petite boutade et lui fit un clin d’œil. Il se décala ensuite pour prendre quelques verres et les nettoyer. Dalia eu un grand sourire et elle qui croyait qu’il allait vraiment lui donner un bon truc. Bon, le repos n’était pas un mauvais conseil en soi mais elle ne préférait pas expérimenter après ses affres de cette nuit. Et puis elle avait déjà fait une petite sieste, elle n’avait pas envie de terminer totalement raplapla pour les jours qui viennent parce qu’elle avait hibernée dans sa couette pendant des jours et des jours. Elle hocha la tête « Un conseil sage, je l’avoue… Mais je vais essayer ma méthode avant. » Elle poussa alors son verre dans la direction du jeune homme avec un regard entendu. Elle était bien partie pour durer quelques heures à ce rythme sauf si elle décidait de vouloir se saouler de manière plus expéditive mais dans ces cas là elle ne serait possiblement plus capable d’avoir une conversation digne de ce nom.

Elle tira une taffe sur sa cigarette avant de recracher sa fumée du côté histoire de pas étouffer le barman qui ne pourrait plus la servir une fois sur le sol, suffoquant. Elle fit tomber son excédent de cendre dans un cendrier pas loin avant de reprendre la parole « Je préfère noyer le poisson plutôt qu’essayer de le cuisiner… Je fais tout à l’envers en fait. » Elle porta son verre nouvellement remplit à ses lèvres avec un petit sourire. Elle reposa le verre sur le comptoir « Je suis pas douée pour cuisiner le poisson de toute façon. » phrase métaphorique voulant surtout dire qu’elle n’était pas très douée pour essayer de comprendre quelque chose dans ses rêveries dérangées et qu’elle préférait se bourrer la gueule pour oublier plutôt que d’y faire face. Mais elle ne prétendait pas avoir toujours raison cela dit. « J’imagine que je dois pas être la première déprimée qui vient se noyer dans les vapeurs d’alcool aujourd’hui. Vous leur dite quoi généralement pour qu’ils rentrent chez eux ? » et elle l’interrogea du regard avec une lueur d’amusement. En même temps, elle ne savait pas trop de quoi parler avec lui, elle ne le connaissait pas personnellement alors lui demander des nouvelles de sa famille serait fort inconvenant.
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MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyVen 27 Mai - 8:07

Son image l'amusa beaucoup ! Il haussa un sourcil en l'écoutant. Noyer le poisson, c'était se cacher, détourner, éviter ! Comme beaucoup des Los Ojos, elle avait dû faire quelque chose qui lui restait en travers de l'estomac. On appelait ça une conscience mais il n'en dit mot, on ne savait jamais comment les gens pouvaient le prendre et lui, avec son air malin et supérieur avait jusque là éviter bon nombre de conflits sans trop savoir comment. A votre avis, le fait qu'il soit ancien prisonnier faisait-il peur à certains ? Aujourd'hui, à part les concernés, peu de gens le savaient, de toute façon. Et la manière de Dalia consistait à boire. A ceci il acquiesça imperceptiblement. En ça, elle était à sa place ! Mais il déplorait ce genre d'attitude. Du moins, il trouvait ça dommage. Lui-même connaissait des tas de moyens de se détendre et les utilisait, d'ailleurs. Mais l'alcool n'en faisait pas partie même si ça aidait. Mais même ça, il évitait de le crier ou de l'imposer, c'était tellement rare chez les Los Ojos qu'il préférait se mettre une misère pour ne pas passer pour un débile. De toute façon, en soirée arrosée, il n'était pas en reste, c'était juste que l'alcool n'était pas son moyen personnel de consolation.

A sa métaphore, donc, il haussa une épaule.

_ Il suffit de le choper, de le battre à mort, sur le feu à chaud, avec ses propres godasses avant de le faire rôtir. En général, ça fonctionne plutôt bien.

Quant à la population venant geindre sur son comptoir, elle était beaucoup plus rare qu'il n'y semblait, justement parce que beaucoup des Los Ojos avaient la même approche de l'alcool que Dalia. Et aussi parce qu'ils avaient un rapport à la "tristesse" qui tournait plus avec de la colère qu'avec des larmes. Là, par contre, c'était plutôt son genre également. Il était souvent différent de l'archétype des Los Ojos mais quand, s'il était là, ce n'était pas pour une mauvaise raison. Disons qu'il était plus diplomate qu'eux et plus réfléchi.

Il continua de s'affairer sans lâcher Dalia d'une oreille. Ce n'était pas très poli de ne pas la regarder alors qu'elle parlait mais c'était sa façon à lui de dire "Je te laisse ton espace, tu viens à moi quand ça te chante". De plus, il détestait rester là à rien faire, une main sur le comptoir à se distraire dans des conversations. Qu'elles l'accompagnent oui mais qu'elles le distraient, non. Alors à sa question, il releva la tête vers elle dans un léger sourire. Il était presque content qu'elle vienne d'elle-même le chercher pour discuter. En fait, son péché mignon était de papoter pendant qu'il travaillait. Pour le coup, autant lui que Dalia étaient satisfaits à première vue ! Alors il revint vers elle en essuyant ses verres. Ce n'était pas tout le temps, bien sûr mais ça arrivait, surtout des femmes ou des hommes qui venaient de se faire larguer. Non, surtout des femmes et en général, il les écoutait à peine. Quand on déprime pour une situation de laquelle on refuse de sortir, Nash ne perdait ni son temps, ni sa salive avec ce genre de personnes. Dalia semblait différente, aussi, il lui accordait son attention.

_ Tu es déprimée ?

Elle n'avait parlé que d'une mauvaise nuit, après tout. Il soupira et se retourna vers elle en haussa une nouvelle épaule.

_ Je leur dis... "Ca suffit, rentre chez toi, maintenant." Quand ils disent non, je me retrouve à devoir leur prendre le verre des mains, appeler un taxi et les porter jusqu'à la voiture, voire même les border dans leur lit pour m'assurer qu'ils y vont effectivement. Mais aujourd'hui, tu es la première, oui.

Il lui sourit un peu plus comme pour la rassurer qu'il ne la dérangeait aucunement. Puis finalement, il poussa un soupir plus appuyé avant de venir croiser les bras sur le comptoir pour la regarder.

_ Mais mon rôle n'est pas uniquement de servir de l'alcool... C'est aussi de refuser d'en servir lorsque je sens que ça commence à faire trop.

Il la montra d'un index, les sourcils hauts.

_ Et je n'hésiterai pas à appeler un taxi ou à te border jusque dans ton lit pour m'assurer que tu ne dépasses pas la limite autorisée en alcool, compris ?
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MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyVen 27 Mai - 13:25

Sa métaphore sur le poisson n’était peut être pas la meilleure en soi mais en tout cas pour le moment c’était un peu ce qu’elle ressentait. Comme un poisson dans l’eau mais hélas, possiblement pas dans la bonne eau et ses branchies avaient besoin de s’adapter à cette nouveauté. Il était quand même compliqué de quitter une condition qu’on avait toujours pensé notre du jour au lendemain et de se rendre compte qu’une autre condition pouvait nous être alloué. Et le pire, c’était peut être se rendre compte qu’on arrivait mieux à apprécier cette nouveauté que notre ancienne vie. En même temps, elle avait eu pas mal de chance jusqu’à maintenant. Peut être que le vent allait changer et peut être qu’elle allait finir morte dans une impasse dans deux jours, qui sait ? Elle ferait tout pour que le vent ne tourne pas trop vite mais elle n’y pourrait rien si à un moment le destin s’abattrait sur elle pour lui réclamer des comptes.

Dalia n’était pas religieuse pour deux sous par contre elle croyait à la contrepartie. Pour une action relativement bonne qui peut nous arriver on aura forcément une grosse merde juste après. Elle l’avait assez bien vérifié au cours de sa vie et avait apprit à prévoir les prochaines embûches pour ne pas être trop déçue. Nash reprit la parole en haussant les épaules expliquant comment on faisait cuir un poisson comme si c’était facile, comme si il n’avait pas bien comprit la métaphore. La difficulté c’était surtout la taille du poisson. A la limite un petit poisson riquiqui minuscule y a pas de soucis, mais essayez de choper une baleine avec vos mains et ce sera tout de suite plus délicat.

A sa question il releva la tête avec un petit sourire pour lui demander si elle était déprimée. Bwarf, c’était un grand mot celui-là en même temps. Il y avait la petite déprime passagère qui passe après quelques heures, ou jours, et la grosse dépression qui vous suit pendant des mois ou des années. Dalia ne s’était jamais très longtemps apitoyée sur son sort. Bien sur, un peu comme tout le monde, faut bien relâcher la pression de temps en temps, mais une fois l’orage passé les dégâts réparés, elle essayait de se focaliser sur autre chose histoire de s’occuper l’esprit et de parer à une éventuelle rechute. Elle avait passée une mauvaise nuit et en payait le tribu aujourd’hui si on pouvait résumer cette déprime. Les nuits avaient beau traiter de sujets irréels et donc pas importants, on ne pouvait pas s’empêcher de ruminer un peu dessus quand même.

Le barman soupira en se tournant vers elle, haussant encore une fois les épaules et en lui disant qu’il assistait légèrement les personnes saouls pour les ramener chez eux sans qu’il ne leur arrive rien. He ben il était gentil ce gars là quand même. Dalia aurait été pas mal plus expéditive en les enfermant dehors et en leur souhaitant de retrouver le chemin de la maison tous seuls. Elle ne se mettait pas la tête en dedans au point d’être un boulet pour les autres la plus part du temps. Et quand elle se mettait dans un état vraiment misérable, elle se rentrait toute seule ou prévoyait de faire la fête chez elle comme ça c’était plus facile. Devoir se faire aider par une tierce personne était certainement une des choses qui horripilait le plus la jeune femme et aussi, possiblement, la raison pour laquelle elle avait toujours était douée dans ce qu’elle avait choisit de faire. Tant qu’elle restait dans ses compétences, elle s’en sortait. Comme une sorte de ceinture de sécurité au cas ou.

Le jeune homme finit par rajouter qu’il ne servait que à servir l’alcool mais aussi à arrêter d’en servir à ceux qui en avaient trop bus. Bon, pour l’instant Dalia était saine et sauve car elle n’était pas du tout éméchée et encore moins bourrée elle avait une bonne marge encore. Il finit par la montrer de son indexe en disant qu’il n’hésiterait pas à la ramener elle-même pour la border histoire qu’elle ne dépasse pas la limite autorisée de l’alcool. Cette réflexion la fit sourire et même un peu rire. « Ha nan t’inquiètes pas pour moi… En plus je suis pas déprimée, j’ai juste mal dormi, c’pas la mort. » Elle termina le verre qu’il lui avait resservit plus tôt pour repousser encore une fois le verre et se faire resservir. « Et puis j’ai pas besoin qu’on me raccompagne ou qu’on me borde. Je sais plus ou moins quand arrêter… J’imagine qu’ils te disent tous ça remarque. ». Elle se passa une main dans les cheveux et remarqua qu’il commençait à faire chaud. En même temps en plein après-midi et dans un bar avec quelques personnes, la température pouvait vite montrer quand même.

Elle considéra un petit instant Nash avant de froncer les sourcils « Ha mais je connais pas ton nom en fait à toi… Moi c’est Dalia, Encantado de conocerle. » et elle leva son verre comme pour trinquer. C’était vrai ça, elle lui parlait depuis pas mal de minutes maintenant et elle ne savait même pas comment il s’appelait. C’était dingue de voir qu’on pouvait croiser quelqu’un presque tous les jours sans se demander à un seul moment son nom. Elle porta son verre nouvellement remplit à ses lèvres pour en boire une petite gorgée avant de tourner des yeux amusés vers Nash et lui dire « Je pense que les gens doivent être contents que tu t’occupes d’eux comme ça… Surtout les filles. » Si il les bordait toutes, elle imagine bien la manière dont il aurait pu user pour en profiter un peu même si généralement les filles qui venaient se torcher devaient certainement être des prostituées.
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MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptySam 28 Mai - 9:49

Cette fois, il rit. Oh oui, ils étaient toujours persuadé de pouvoir tenir des heures et des heures, toute la nuit ! Et puis ils s'effondraient du comptoir devant lui. En général, ça le faisait rire dans l'après-midi mais le soir, ça l'épuisait. Il avait franchement autre chose à faire, de vous à moi. Il regarda le nouveau verre vide et hésita un instant avant de se redresser pour la resservir. Elle en était au troisième, en plein après-midi, avec le soleil dehors, la chaleur ambiante à l'intérieur ? Si Dalia ne tombait pas raide morte d'ici une heure alors il était Cresus ! Mais même son rire était assez discret. Ce n'était pas la gorge déployée, c'était même presque faible. Mais ça restait un rire, soucieux de l'image d'homme inaccessible et imperturbable qu'il renvoyait.

Alors qu'il lui resservait un nouveau verre, il s'en servit un également avec de l'eau gazeuse. Il aimait que les bulles lui grattent la gorge, c'était cette impression de faux dentifrice quand vous êtes fatigué et que vous ressentez le besoin quasi vital de vous doucher. Ah s'il pouvait pleuvoir, il irait dehors ramasser les quelques chaises et tables qui traînaient. Et puis ensuite, il sentirait bon le chien mouillé. Non, encore un petit peu de patience et quand la relève arriverait pour la soirée, il irait se sustenter. La moindre crasse l'agaçait pourtant il n'était pas d'un naturel précieux mais sentir le poisson lors d'une partie de pêche ou le cheval parce qu'il avait décidé de s'offrir un petit luxe passait haut la main. Mais l'odeur de l'alcool et de la cigarette sur les vêtements rendait la chose nettement moins appréciable.

Quand elle signifia son désir de trinquer, il reprit son sourire en coin et fit cligner son verre contre le sien, bien que le contenu soit incomparablement différent. Au moins, il apprenait enfin son nom. Depuis le temps qu'il la croisait de loin et parfois avec des gros bonnets de Los Ojos, il était plutôt ravi de pouvoir enfin mettre un nom à cette jeune femme.

_ Nash. Enchanté, Dalia querida. A ton service.

Et il l'était, à son service. Elle était plutôt jolie, polie du reste, elle semblait bien plus intelligente que toutes les filles du bar réunies - même si ce n'était pas dur - et elle avait déjà plus de conversation que n'importe quel mec présent. Leur conversation n'avait rien de bien philosophique mais au moins, rien de supérieur, rien de condescendant, en fait, c'était même reposant.

Il but une gorgée de son verre en regardant la salle mais à sa dernière réflexion, il manqua de s'étouffer et toussa en reposant le verre. AH LES FEMMES ! Quel grand sujet de conversation. Il sourit à nouveau en baissant les yeux et finalement, il secoua la tête avant de froncer les sourcils, le regard sur la salle.

_ Elles ne sont pas vraiment mon genre.

L'idée même de profiter de l'une d'elle n'atteindrait même pas son cerveau. Pas que ce soit hors de question - un peu quand même - mais c'était inconcevable qu'il eut même jusqu'à envie d'une de ces filles. Il grimaça légèrement à cette idée.

_ Non, vraiment pas mon genre. Quant aux hommes, souvent, ils essayent de me cogner pour ne pas se faire assister mais ils sont incapables de viser correctement, les pauvres.

Il regarda Dalia avec un sourire amusé. Les gens pouvaient en venir à sous estimer la force qu'il possédait, là, posté derrière son comptoir à servir des pochtrons et des recalés de la sociétés. Et pourtant... Il reporta son verre à ses lèvres pour en apprécier la fraîcheur, contrastant avec la chaleur de l'endroit puis il se retourna face à Dalia pour reprendre.

_ Et tu es venue ici, toute seule ?

Il avait presque haussé les sourcils à sa question. Une femme seule ici, c'était tellement rare. En général, seules, elles jouaient les pistoleras, inaccessibles et féministes. Il détestait ça.
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MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyLun 30 Mai - 12:10

Le type rigola un petit peu quand même quand elle lui dit qu’elle savait se débrouiller avec l’alcool. Oui, c’était un barman donc il en avait vu des pépères crier qu’ils savaient exactement quand s’arrêter et qu’ils arrivaient parfaitement à partir et à rentrer chez eux. Il avait dû certainement en sortir un bon paquet avec les poings, les coups de pieds et la totale. En plus les mexicains étaient réputés assez généreux sur la bouteille alors dans ce coin-ci il ne devait pas chômer. Finalement, avec la pauvreté, le fait d’avoir quitté le pays, on ne pouvait pas énormément leur en vouloir. Et ce n’était pas la jeune femme qui allait leur jeter la pierre car elle n’était pas mieux qu’eux certains jours alors bon. D’ailleurs le barman hésita un instant à la resservir. Hola il pouvait y aller le coco ! L’autre soir avec Vargas ils s’étaient descendus le triple voir le quadriple. Elle n’avait pas envie d’arriver à cet extrême mais tout ça pour dire qu’elle en avait vu d’autres des beuveries et que ce n’étaient pas ces petits verres qu’elle buvait, le ventre plein du dernier repas qui allait la mettre en dedans.

Le jeune homme finit par se servir une eau gazeuse. Normal quand même, si même le barman se saoul où va-t-on ? Il n’aurait plus assez de discernement pour viser droit les verres de ses clients et ce serait vraiment la catastrophe. De toute manière, quand on travaillait on ne buvait pas, c’était une règle assez connue et il n’était même pas la peine de le répéter aux gens avec un certain sens logique. Elle n’allait pas s’amuser à se bourrer la gueule en comptant les pistolets du gang. Sinon Hector aurait une sacrée surprise après, et ce n’était pas forcément une bonne. Mais même entre buveurs de différents genres ils trinquèrent, lui avec son eau et elle avec sa tequila. Elle but une petite gorgée et il se présenta à son tour. Nash, c’était étrange comme prénom quand même. Ça ne sonnait pas mexicain ni quoi que ce soit d’ailleurs. Peut être un prénom d’emprunt ça arrivait. Il se dit ensuite à son service, et ça, ce n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Elle sourit. « Je ne l’oublierais pas. » Ce n’était pas négatif et elle n’allait pas se mettre à penser que c’était son esclave, mais au moins elle avait une connaissance sympathique dans un bar.

A sa dernière réflexion il manqua de s’étouffer avec son eau gazeuse. Ha ça, si l’alcool rendait saoul et donc était dangereux, il venait de prouver que ce n’était pas toujours très sur de boire de l’eau. Bon, ok, c’était peut être un peu de la mauvaise volonté mais après tout il fallait défendre son bifteck. Elle en connaissait des buveurs d’eaux qui méprisaient totalement ceux qui se servaient de l’alcool et elle avait souvent envie de leur envoyer son poing dans la figure. Il toussa un petit peu en reposant le verre sur le comptoir et secoua la tête en fronçant les sourcils en disant que ce genre de nanas n’était pas son genre. Les femmes qui boivent n’étaient pas son genre donc… Tant pis. Non pas que Dalia avait ses vues sur lui mais c’était assez étrange comme jugement. A moins qu’il ne parle de prostituées et encore, pas mal de gars dans le coin se tapaient des putes et Dalia passait légèrement au dessus de ça. Même si ces connasses se permettaient souvent de la regarder de travers elle n’en avait pas grand-chose à faire. Il sembla grimacer en s’imaginant une scène particulière avant de confirmer que ce n’était pas son genre. Il rajouta que souvent les hommes s’emportaient et essayer de le frapper mais qu’ils étaient tellement ronds comme des boules qu’ils ne parvenaient même pas à atteindre son visage. Dalia hocha la tête « L’alcool ça donne l’impression qu’on est surpuissant il me semble… » Alors des mexicains avec déjà une fierté et une conscience de l’honneur exacerbé, ça fait des bonnes bagarres de bar.

Il lui adressa ensuite un regard amusé en lui demandant si elle était venue ici tout seule. Alors ou bien il lui demandait si quelqu’un l’avait déposé, mais c’était peu probable ou alors il voulait savoir si elle venait dans les bars toute seule. Elle afficha une mine légèrement étonnée. « Oui je suis venue ici toute seule… Ça t’étonne ? » Elle n’allait pas sortir le couplet du : je suis assez grande pour aller boire dans un bar, car ça faisait très adolescente rebelle. Elle haussa les épaules en reprenant une gorgée de sa boisson. « Je sais ce qu’on dit, que boire seul c’est pas bien tout ça… Mais je suis plus toute seule hein ? » et elle lui adressa un sourire. Elle ne le draguait pas mais elle essayait d’être agréable ce qui était des fois un petit peu difficile quand on regardait bien les gugus du gang. Mais là, c’était relativement facile d’être gentille avec Nash, il était poli et respectueux ce qui devait des fois être une option oubliée sur certains individus. « Je ressemble pas à la nana classique qui vient picoler toute seule ? Ou au contraire je lui ressemble trop ? » Dalia savait pas trop le genre d’images et de clichés qu’on imaginaient sur les femmes qui buvaient car elle n’avait pas pour habitude de se faire des tonnes d’amis ou de se soucier du regard qu’on lui adressait. Il serait peut être temps de s’y mettre cela dit.
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MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyJeu 2 Juin - 14:41

_ L'alcool ne donne pas l'impression d'être surpuissant, ça donne des ailes à ceux qui ont déjà beaucoup de confiance en eux, donc forcément...

Pour sa part, il avait l'alcool... Neutre. Au pire des cas, il avait l'alcool comique et dragueur. Mais bizarrement, il lui en fallait beaucoup pour être soul, il n'avait jamais trop compris pourquoi il tenait aussi bien. Dans un sens, il valait mieux et il connaissait ses limites car Nash avait l'impression que vraiment sous l'emprise de l'alcool à un certain niveau, il pourrait s'avérer violent et méchant. Et ce qui lui faisait le plus peur était de ne pas contrôler sa force. Quant à boire seul, ça lui arrivait. Mais ce n'était jamais très choquant de la part d'un homme. D'une femme non plus mais dans un bar comme celui-ci avec la charte que faisait respecter les Los Ojos, un peu plus ! A sa question, il haussa une épaule.

_ Ca m'étonne oui parce que chaque femme qui vient ici est facilement accompagnée ou du moins, elle accompagne.

Et sa remarque, il tourna les yeux vers elle dans un sourire en coin. L'attention qu'elle lui portait le touchait un peu en plus du sourire qu'elle lui offrait. Ce qu'il espérait, c'est qu'elle ne faisait pas une tentative de drague. Ce pauvre Nash ne saurait même pas comment répondre. Mais il lui donna le bénéfice du doute ! S'il relevait d'autres signes, peut-être qu'il interviendrait. Pour l'instant, il préférait penser qu'elle se contentait d'être polie et agréable, ce qui lui convenait plus que bien.

A sa dernière remarque, il inspira profondément en préparant la commande d'une serveuse qui venait de lui adresser la parole. Cette dernière avait même jeté un regard à Dalia en se demandant ce qu'elle voulait celle-ci, à rester là avec le barman, à le distraire. Si elle voulait faire la pute, elle pouvait choisir une autre cible, non ? Lui, il travaillait et elles aussi. Les serveuses préféraient faire face à des femmes sans âmes ni consciences qui écartaient les cuisses machinalement qu'à des femmes comme Dalia qui fréquentaient des hommes comme Hector avec des regards de vraies tueuses. Des dangers, au final. Quand Nash intercepta ce regard alors qu'il attendait qu'elle reparte avec sa commande pour continuer sa discussions - privée - avec Dalia, il haussa un sourcil et baissa le menton pour la fixer, attendant qu'elle le regarde lui. Ce regard qui signifiait "Remets toi au travail et occupe-toi de tes fesses" arriva bien vite au cerveau de la serveuse qui prit son plateau pour s'en retourner non sans un regard aimable pour le barman.

Il regarda alors Dalia à nouveau et reprit la conversation comme si de rien n'était.

_ Disons simplement que ce n'est pas banal. Tu ne ressembles à rien en particulier. - Il fit une légère grimace. Je n'aime pas comparer les gens, après tout on est unique ! Par contre, je vois peu de femmes venir boire toute seule au comptoir, oui.

Il lui offrit un léger sourire, digne de lui, pas plus large que les précédents.

_ Ce qui m'amène à me demander... - Il croisa à nouveau les bras sur le comptoir pour la dévisager et fronça les sourcils en penchant la tête. - Qu'est-ce qu'une femme telle que toi vient faire ici, toute seule, dans l'après-midi au lieu de se reposer après une nuit difficile ? A moins que tu attendes quelqu'un.
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MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyDim 5 Juin - 10:56

Nash répliqua que l’alcool donnait surtout l’impression aux gens ayant déjà un ego très gros d’être encore plus puissant qu’avant. Il devait en savoir un gros paquet sur ce genre qui ressemblait point pour point au mexicain lambda. Et comme ce genre d’individus aimait bien boire car ça donnait un air viril et que ça attirait (en tout cas c’était ce qu’ils pensaient) les femmes, le pauvre Nash devait se trimbaler ce genre de boulets au moins un soir sur deux et encore, ça dépendant des saisons, des fêtes et des récents évènements du quartiers. Il devait voir se dérouler sous ses yeux une sacrée fresque humaine avec toutes les conditions, les sexes et les différents personnages qui viennent défiler. Dalia aurait peut être pu devenir barmaid… Ou alors non, elle n’était pas assez bavarde pour tenir la conversation avec n’importe qui comme ça. Le premier type bourré qui arriverait lui faire chier se prendre une bouteille de rhum vide sur le crâne au bout de la 3ème insulte.

A sa question sur son étonnement quant à sa présence ici, il haussa une épaule en disant que généralement les femmes qui venaient ici étaient accompagnées ou alors, elles accompagnaient. Il lui fit ensuite un sourire en coin. Dalia hocha la tête en souriant. Évidemment, il y avait largement plus de putes qui venaient ici se trouver un petit client bien bourré et donc moins regardant sur la marchandise que des femmes relativement normales qui venaient simplement boire un coup. Elle finit par dire « je vois je vois. » en même temps il y avait eu la même étrange interrogation qu’Hector à son égard. Il s’était demandé c’était quoi cette nana même pas en minijupe qui ne draguait pas tout ce qui bougeait et qui était assise dans ce bar entrain de siroter un jus d’orange.

Alors qu’il allait continuer de parler, une serveuse s’approcha pour encore et toujours chercher des verres sauf que celle-ci sembla s’arrêter plus longuement pour lancer un regard légèrement déplaisant à Dalia. Elle commençait à s’y faire mais il faudrait bien qu’elle fasse passer le message un jour sur un prostituée ou deux. Les serveuses peut être pas, leur casser quelque chose pour qu’elles ne puissent plus bosser n’était pas ce qu’elle recherchait. Mais leur signifier d’une manière un peu musclée, avec l’aide de Sin éventuellement, qu’elles allaient devoir arrêter ces enfantillages ne serait pas de refus pour avoir la paix. Mais avant qu’elle ne tente quelque chose contre ce regard qui se montrait de plus en plus insistant, Nash intervint silencieusement et la nana déguerpit.

Il finit par conclure que ce n’était pas banal et qu’elle ne ressemblait à rien en particulier. A cette remarque qui aurait pu être mal prise par certaines personnes elle sourit, amusée. Elle voyait ce qu’il voulait dire mais il aurait été facile de le prendre dans un mauvais sens. Il fit une petite grimace et dit qu’il n’aimait pas comparer les gens et que tout le monde était unique. Dalia hocha légèrement la tête pour affirmer ce qu’il disait. Il continua en disant qu’il voyait peu de femmes venir boire seule au comptoir. Il lui fit encore un léger sourire avant de croiser ses bras sur le comptoir et de lui demander ce qu’elle venait faire ici seule dans l’après-midi avec une nuit désagréable et si elle attendait quelqu’un. Elle pensait avoir déjà répondue à cette question en affirmant qu’elle était venue seule et qu’elle avait besoin cde boire pour faire passer la mauvaise nuit, mais bon, il n’était pas aussi obligé de tout écouter tout le temps. Elle hocha négativement la tête. « Non non j’attend personne… Je viens boire dans le seul bar du quartier pour me changer les idées après une mauvaise nuit. C’est comme ça que je fonctionne habituellement. Toi tu te détends en te reposant, moi faut que je bouge et que je sorte. » L’activité était un peu son seul moyen de faire le vide. Quand elle était inactive il y avait toujours des pensées étranges et dérangeantes qui venaient l’embêter.

Elle termina son verre avant de l’avancer vers Nash « Qu’est ce que tu peux me proposer de plus soft ? » . Elle était assise et elle savait qu’elle serait légèrement engourdie après ce verre-ci mais elle n’était pas arrivée à la limite qu’elle ne devait pas franchir. Après tout, une habituée des beuveries comme elle, elle s’était forgée avec le temps. « M’enfin… Je l’admets, je ne bouge pas énormément à cet instant présent. Mais voir du monde c’est déjà bien non ? » Elle haussa les épaules, elle n’aimait pas trop les gens avec les formules miracles qui pensent détenir les solutions pour le monde entier. « Et puis, comme t’as dis, chacun est unique, on a tous une manière bien à soi de se changer les idées pas vrai ? » Il y en avait qui aimait bien faire des trucs dangereux et inutiles, d’autres qui commataient dans leurs lits… Non, Dalia était une femme d’action.
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Nash Scardino
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MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyDim 5 Juin - 11:45

Dalia ne réagit pas à la serveuse, ce qui convenait très bien à Nash car il n'avait pas à faire montre de son autorité hiérarchique sur une pauvre fille qui n'en méritait même pas le quart. Certaines serveuses bossaient bien, connaissaient leur travail et faisaient la part des choses, amusaient la galerie, comptaient leur caisse et rentraient chez elle pour s'amuser sûrement dans un autre bar. D'autres, par contre voulaient se la jouer comme si le fait d'être serveuse dans ce bar-là leur donnait plus de pouvoirs qu'une autre. Avec celles-là il avait parfois un peu de travail car elles tentaient de se faire respecter là où personne ne connaissait jusqu'à leur prénom - le vrai. Il était vrai qu'il se détendait en se reposant mais aussi en sortant. Mais quand il sentait la fatigue et qu'il ne travaillait pas, son truc c'était de s'endormir, peu importe où il était. De la sorte, il récupérait assez de sommeil pour finir la journée avant de se coucher.

Quant à lui proposer quelque chose de plus soft, il en fut ravi car pour elle, il avait déjà mal à la tête. Mauvaise nuit, fatigue, un petit coup de déprime et la téquila vous monte très vite au cerveau ce qui vous carabine une migraine du feu de dieu dont il vous faut au moins deux jours pour vous en remettre et vous sentir pire qu'avant même votre première mauvaise nuit ! Et donc au final... Ca ne servait à rien. Aussi il leva l'index en se redressant. Loin d'avoir la solution miracle, il avait ce qu'elle voulait. Un grand classique des plus appréciés et respectés. De ce geste, il l'intima de patienter, qu'il revenait avec précisément ce qu'elle désirait. Pas un jus d'orange ni un soda basique, non mais de quoi satisfaire n'importe quelle femme mexicaine voulant boire sans se choper la migraine du siècle et passer pour une moins que rien face aux hommes présents. Il se baissa pour ouvrir un des placards frigos derrière lui et revint avec une petite bouteille au verre brun et à l'étiquette jaune imposante. Il la décapsula d'un coup de poignet avant de la poser devant elle dans un demi sourire. Une belle bière mexicaine comme on en trouvait qu'ici. Certes, elle n'était pas en pression mais il n'avait pas encore pu se procurer de fus.

_ Ca c'est de la bière de chez nous.

D'ailleurs, l'étiquette était en espagnol, tout était en espagnol marquant l'import de la boisson. S'il n'avait pas de quoi lui offrir une pression, il ferait autrement. Il attrapa un grand verre et y versa lentement la bouteille pour faire mousser son contenu et dévoiler son odeur âcre mais légèrement sucrée. Au Canada, ils en faisait au sirop d'érable. En fait, la bière, c'était une question de chimie expérimentale ! Il reposa alors le verre près d'elle avant de s'appuyer au comptoir.

_ C'est moins fort, ça se boit plus longuement, c'est bon, ça désaltère et ça détend ! Ca, c'est ma définition de cette bière après tu peux faire la tienne, ce n'est pas dérangeant, chacun voit la bière à son comptoir.

Le retour des blagues bizarres, Nash semblait de bonne humeur !

_ Ce que tu peux faire maintenant, c'est fermer les yeux et t'imaginer dans une île paradisiaque avec le vent dans les feuilles de bananiers, un léger son de yukulele et l'odeur du sable chaud contre lequel bat les vagues de mer bleue azur.

Et romantique avec ça. Il sourit un peu plus en acquiesçant, très très fier de ce qu'il disait. Nash était plus souvent sérieux qu'autre chose mais il avait sa dose de conneries sinon, aurait-il vraiment sa place ici ?
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MessageSujet: Re: [Dalia/Nash] How We Roll   [Dalia/Nash] How We Roll EmptyJeu 9 Juin - 12:33

Le visage de Nash sembla légèrement s’illuminer quand elle demanda du soft. Il devait être soulagé de ne pas être obligé de la ramasser à la petite cuillère ce soir ou (vu son état après la nuit précédente) en fin d’après-midi si elle continuait de se souffler des verres comme ça. Il leva un doigt en signe d’attente et Dalia hocha la tête en observant les alentours. Toujours rien de vraiment passionnant dans le bar. Elle n’attendait pas moins du barman qu’il lui trouve la chose appropriée. En tant que tenancier d’un tel lieu il devait forcément avoir la bonne boisson pour n’importe quel mexicain qui devait rentrer ici. Un peu comme un magicien ou carrément un genre de médecin de l’âme, il trouvait l’onguent à appliquer sur les plaies de ses clients. La bonne dose, la bonne concentration, la bonne couleur, la bonne texture… En tout cas, des peu de fois qu’elle avait traînée ici elle n’avait jamais eu de mauvaises surprises avec aucunes de boissons qu’elle avait commander. Pourtant ça lui était déjà arrivé les mauvaises surprises. Comme des cafés qu’elle avait choisit au hasard et qui ne savaient même pas faire de tequila sunrise ce qui était quand même une grosse lacune quand on voulait servir de l’alcool aux gens.

Il revint au bout de quelques petites secondes avec une bouteille en verre brun et une grosse étiquette jaune. Ca devait venir du pays ça, sans aucun doute. Elle connaissait bien ce genre d’étiquette qui indiquait la provenance du pays du kitch et de l’exubérant. Il posa l’objet devant elle en disant que c’était de la bière mexicaine. Elle hocha la tête, satisfaite. Elle avait presque eu peur qu’il lui serve un cocktail de nénette genre kyr à la cerise ou à d’autres fruits étranges comme la papaye et qui la ferait passer pour une grosse allumeuse. Parce que bon, une femme qui boit un cocktail de nana célibataire, c’était tenté le diable dans un bar comme ça avec une mentalité aussi arrêtée sur les femmes qu’ici. Sur l’étiquette on pouvait lire l’origine de la production, qui ne disait pas grand-chose à Dalia au passage. L’alcool moussa alors qu’il remontait dans le verre ? Nash commenta que c’était moins fort mais que ça se buvait plus longuement et il ajouta à ça quelques autres qualités en ponctuant le tout d’une petite phrase de barman. Dalia sourit en prenant le verre à ses lèvres et en goûtant une petite gorgée. « En effet, très frais… On aurait presque l’impression d’y être. Merci. » En plus ça lui coûterait moins cher que la tequila finalement et ce serait presque mieux.

Nash reprit la parole en lui conseillant de fermer les yeux et de s’imaginer sur une île paradisiaque. Malheureusement Dalia, bien qu’étant une angoissée chronique qui arrivait à planifier la fin du monde à la moindre erreur, n’avait pas beaucoup d’imagination une fois à tête reposée. Elle sourit néanmoins à l’image de Nash. « Ca semble très tentant en effet… Mais je pense que je m’ennuierais assez vite et le yukulele ça me distrait cinq minutes mais pas plus. » et après, ça lui fout des grosses migraines. Elle but une seconde gorgée de la boisson fraîche qui traça son chemin à travers son œsophage. En effet, ça la réveillait plus que l’alcool qui l’assommait plus qu’autre chose. Elle finit par dire, un sourire amusé aux lèvres « Je pense finir cette bière et après rentrer chez moi, une personne avisée m’a conseillé de me reposer… » Elle termina sa cigarette avant de l’écraser dans le cendrier. « Comme ça tu pourras te reposer et tu n’auras personne à raccompagner ce soir. » parce que mine de rien, c’était assez humiliant de se faire raccompagner de la sorte.
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