Curtis Wayne est ce que l’on appelle un gangster. Membre des One Niners depuis son adolescence, tous ses centres d’intérêts tournent autour de ce gang de rue bien connu dans les rues de Los Angeles. Sa façon de penser, de bouger, de réagir, absolument tout reflète son appartenance au gang et rien ne semble pouvoir le faire changer au jour d’aujourd’hui. Il n’a aucun regret sur tout ce qu’il a commit dans son passé, tous ces actes qui font de lui l’un de ces nombreux afro-américains près à tuer pour leur propre survie et celle de leur frère. Les frères ou en d’autres termes, ceux qui composent le gang, si nombreux soient-ils. C’est pour ces frères qu’il se bat et qui sera toujours présent même s’il doit le payer de sa propre vie. Et il n’y a que vers ses frères que Curtis pourra se montrer comme quelqu’un de parfaitement humain avec ses qualités et ses défauts qu’il peine à vouloir montrer. Il n’a jamais été très bon à l’école, sa culture n’est donc pas son point fort mais en revanche, il excelle particulièrement dans le domaine de la mécanique automobile. Ce qui représente le seul secteur d’activités dans lequel il est vraiment capable de travailler, réparer des voiture, monter et démonter des moteurs, voilà comment il gagne sa vie quand il n’est pas mêlé à des histoires de drogue.
Comme tous ses semblables, Curtis voue une haine sans fin à Los Ojos, un gang rival composé de latinos, le message est simple, pas de pitié pour ces chiens comme il le dit si souvent. Cette haine qui ne cesse de grandir en lui, elle est la même pour tous les représentants de l’ordre qui tentent de mettre fin à l’activité du gang et par tous les moyens. Oser aborder l’un de ces sujets lors d’une conversation et Curtis pourrait aisément s’emballer dans ses paroles, à croire qu’il a été programmé tel un robot pour faire face à ses ennemis.
Mais Curtis n’agira pas sans le consentement de l’un des supérieurs du gang, il le sait et d’ailleurs en tant que bon homie, il n’a encore jamais déçu les siens.

Physiquement, Curtis est un afro-américain au teint assez clair, ses parents étaient originaire des îles au loin de la cote est des Etats-Unis. Comme la plupart des membres des One Niners, il accorde une importance particulière à son physique. Ceci passe par les cheveux et ce qu’il préfère, ce sont les tresses soigneusement plaquées sur le haut de son crane et descendant jusqu’au dessus de sa nuque. Percé aux oreilles comme beaucoup d’autres, il porte un tatouage à son bras gauche, ce tatouage auquel il apporte une énorme importance. Celui-ci aura été réalisé dans un but précis et en l’honneur de l’un de ses amis d’enfance qui a perdu la vie suite à une blessure causée par une balle perdue il y a de cela quelques années.
Le style vestimentaire quand à lui est typique des One Niners, le violet revient souvent au goût du jour, ceci est devenu une habitude et sa garde robe en est remplit. Baggy, débardeur, chaussures montantes ou basses, Curtis aime le changement tant que celui-ci reste dans le style d’un véritable gangsta. C’est aussi ce style qui permet de se prouver à lui-même qu’il s’en sort assez bien financièrement car une belle tenue est forcément signe de bons revenus.

Signe(s) particulier(s):
Comme la plupart des Niners, Curtis porte un tatouage "19" sur son avant bras droit.
Seul ses tatouages le caractérise Curtis, tout son entourage sait ce qu’ils signifient et l’importance qu’il ont à ses yeux. Il ne porte aucune cicatrice sur le corps, rien d’autre qui puisse le distinguer des autres membres des One Niners.

05 Mai 1984, dans un hôpital du sud de Los Angeles. C’est en pleine nuit que Curtis vit le jour pour la première fois et hélas, les problèmes pour lui commençaient déjà. Un petit prématuré, voulant croquer la vie à pleine dents un peu trop tôt et c’est à cause de ceci qu’il souffrit bien jeune de certaines problèmes de respiration. Mais grâce à la technologie mise en place par les hommes, il quitta l’hôpital avec un traitement qui l’aura suivit pendant cinq longues années. L’inconscience du jeune âge, il ne se rendait compte de rien mais ce problème respiratoire aurait put lui couter la vie si ses parents n’avaient pas agis comme il le fallait. Ses parents, une mère sans emploi et un père travaillant comme vendeur, pas de frère, pas de sœur, juste un peu de famille en ville mais pour le reste, il n’aura jamais cherché à savoir. Tous les trois vivaient dans une petite maison d’un quartier sensible à l’époque, les gangs, la drogue et les armes et comme tous les parents, les siens essayaient de faire en sorte que Curtis ne tombe pas dans ce gouffre d’où l’on ne revient pas.
Mais le ghetto avait son charme alors que les années passaient et qu’il franchit les nombreuses étapes de la vie, peu à peu Curtis se forgeait déjà sa propre opinion de la vie. L’école n’aura jamais été sa tasse de thé et son entourage grandissait lentement. L’adolescence vint enfin, l’âge où l’on se découvre soit même mais aussi où l’on découvre tout ce qui se passe autour de nous.

Il savait que nombreux étaient ses cousins à être au service de quelques petits gangs de rue à l’époque mais lui ne se voyait pas encore vivre au jour le jour comme eux. Il tissa quelques liens d’amitié avec l’une de ses voisines et un autre afro’ qu’il avait rencontré alors qu’il jouait au basket en face de chez lui. Des liens qui finirent pas lui ouvrir les yeux sur les femmes et les amis sur qui l’on peut avoir confiance ou non. Il apprit que dans le ghetto, le danger est partout et que sans la drogue, la plupart des habitants ne peuvent pas vivre. Il n’y a pas beaucoup de travail et les gangs représentent en réalité une protection contre les latinos de Los Angeles. Bien vite, une haine vit le jour en lui, une haine contre les forces de l’ordre et les hispaniques.
Tout ce que ses parents avaient créés pour ne pas qu’il tombe, tout s’écroula en un rien de temps alors qu’il était âgé de seize ans, il s’en souvient encore. Nombreux sont ses amis qui ont rejoins des gangs locaux mais les plus nombreux ne tardèrent pas à entrer chez les One Niners qui contrôlaient déjà une majeur partie du quartier. Certains de ses amis réussirent à quitter le ghetto alors que d’autres sont mort pour des raisons qu’il ne connaitre jamais.
La mort vint frapper à sa porte le jour où son père fut abattu lors d’un braquage dans le magasin où il travaillait. Des latinos, tout le monde savait que c’était eux les responsables et bien vite, les gangs marquèrent leur frontière dans les différents quartiers de la ville. La mère de Curtis tenta de vivre convenablement et c’est dans le seul intérêt de l’aider qu’il se mit à vendre du crack à des blancs pour la plupart du temps en provenance du nord de la ville.
Les affaires marchaient bien mais il ne se sentait pas en sécurité…

Sa première confrontation avec les forces de l’ordre remonte à ses vingt ans alors qu’il zonait dans son quartier avec quelques connaissances. Un simple contrôle suffit à le faire tomber pour deux ans. Curtis avait de la drogue sur lui ainsi que de l’argent en quantité moyenne. Les agents responsables de son arrestation n’ont jamais cessés de lui poser des questions en partie sur les One Niners. Il n’était pas l’un de leur membre, pas tout à fait en réalité mais il en savait suffisamment pour faire tomber une bonne dizaine de leur membre. C’est seulement un an après son emprisonnement qu’il fut relâché et depuis, sa vision de la vie aura définitivement changée. En cellule, il rencontra un de ces membres des One Niners qui le persuada d’entrer dans le gang à sa sortie et c’est à l’aide d’un léger piston qu’il s’exécuta sans faute. Rattaché à son quartier d’origine, il continua de vendre de la came, faisant partit intégrante du gang, son cercle de connaissances s’agrandit encore et encore.
Sa première arme, son premier règlement de compte qui se termina par la première mort qu’il donna. Ses premiers passages à l’hôpital pour des blessures causées à l’issue de nombreuses bagarres entre groupes rivaux. Curtis avait complètement perdu de vue sa véritable famille, sa mère qui finit dans une maison de retraite. Il garda son domicile familiale et réussit à payer tout ce qu’il fallait grâce au gang, sans ça il n’aurait jamais réussit.
Aujourd’hui, il se bat pour sa nouvelle famille, ses frères de gang, ses ennemis sont bien connus, il s’agit des hispaniques et des forces de l’ordre mais Curtis n’est encore qu’une petite frappe et il doit encore faire ses preuves. Son but, lui-même ne le connait pas encore réellement mais sa survie reste son principal objectif…

Inglewood… un No Mans Land, voilà comment Curtis voit les choses. Les One Niners, Los Ojos et les flics, tout le monde tente en vingt de mettre fin aux activités des autres. Curtis lui ne voit que par son gang comme la plupart des Niners en réalité. Il aime son quartier et sera prêt à le défendre même si sa propre vie doit être mise en jeu. Pour vivre, il vend de la drogue et répare des véhicules dans un petit garage du quartier, nombreux sont ceux qui apportent leur véhicule directement chez lui pour quelques réparations à effectuer.
Mais sa vie aujourd’hui est dictée encore une fois par le gang, sa façon de penser, tout est le reflet des Niners et il est fiers d’être l’un des membres de ce gang de rue assez puissant…