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 Un peu de confiance [Pv Mama Jones]

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Kathleen Harrison
« Kathleen Harrison »


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Un peu de confiance  [Pv Mama Jones] _
MessageSujet: Un peu de confiance [Pv Mama Jones]   Un peu de confiance  [Pv Mama Jones] EmptyDim 15 Mai - 14:54


    Parfois je prenais mes gardes au dispensaire qui se tenait tout près de l’hôpital. Il avait été mis en place pour soigner les plus démunis et aussi pour ceux qui ne voulait pas avoir à faire à toute la paperasse administrative ou a des médecins un peu trop curieux. Là aussi, j’avais accepté d’être parmi les volontaires. Je me rendais compte que je m’éloignais un peu plus chaque jour de ma famille et de mes enfants. Ma mère me le répétait sans cesse mais avec Eddie nous étions arrivés à un point de non retour, du moins pour l’instant. Je m’enfonçais lentement mais dangereusement sur un repli de moi-même. Entre mon époux et moi, il n’y avait plus que de l’incompréhension, la colère, les doutes et…nos enfants.


    Quoi qu’il en soit, j’avais une garde de douze heures, que j’avais débuté à 13 heures de l’après-midi. La nuit était tombée depuis deux heures environs et comme à chaque fois, c’était la période la plus sombre du dispensaire. Nous étions trois infirmières et un interne pour apporter aide et soins aux personnes qui le souhaitaient et qui venaient nous voir. Et, ce soir là, j’allais faire une rencontre dès plus particulière. Mon gobelet de café chaud à la main, mon regard azuré s’était perdu sur les décors des grandes ruelles éclairées de la ville. Je prenais ma pause me laissant envahir par mes soucis personnels qui me touchaient mais dont je ne pouvais plus supporter tant la pression était palpable. Une voiture noire s’arrêta devant l’entrée du dispensaire. J’avais tout le loisir d’observer une femme d’un certain âge en sortir accompagnée d’une jeune fille plus jeune. Elles étaient encadrées toutes les deux par deux hommes de grandes statures. Pas besoin d’être une experte pour comprendre qui était ce petit monde qui déboula à l’intérieur où soudainement le silence se fit ressentir.

    Mon interne s’approcha d’eux. La jeune femme semblait avoir été tabassée à mort. Ses vêtements arrachés, ses blessures sur son visage presque déformé par les hématomes, ses bras et ses jambes couverts de plaies sanguinolentes. Tout reflétait une altercation brutale. Avait-elle été violée ? Quoi qu’il en soit, je reviens à l’instant présent. L’un des « gardes du corps », si on pouvait les nommer ainsi, avait fait un geste de recul devant le médecin qui s ‘était approché du petit groupe. Peut-être parce que c’était un homme ? Je bus ma dernière gorgée de café avant de m’avancer à mon tour et de me présenter à la femme âgée d’ou émanait une aura forte.


    - Bonsoir, je suis Kathleen, infirmière du dispensaire.
    Je vais m’occuper de votre…de la jeune femme, si vous me le permettrait. Nous avons au fond de la salle une pièce pour effectuer des examens en toute tranquillité. Si vous voulez bien me suivre…


    Aucun mot simplement des regards. Ma priorité à moi était de soigner cette pauvre fille dont le visage était crispé par les douleurs. Plus on attendait, plus cela pourrait être important pour elle. Leurs regards me dévisagèrent. Je pris sur moi, d’un geste de la main, de les inviter à me suivre. Traversant la grande salle où étaient disposés plusieurs lits, un coin pour les soins, une armoire à pharmacie, des étagères où étaient rangés tous les produits dont on pouvait avoir besoin pour les patients et le matériel stérile ou a usage unique, j’ouvris la porte donnant sur une pièce éclairé par un néon. Au milieu trônait une table d’auscultation.

    - Si vous voulez bien entrer fis-je en regardant les deux femmes. Les gardes pourraient restés, s’ils le voulaient, devant la porte mais pour le moment je n’avais pas besoin d’eux pour faire mon travail.

    - Déshabillez-vous, garder vos sous-vêtements et installez vous sur lit, je vais désinfecter vos blessures.

    Je la laisser tranquille, me lavant les mains avant de préparer mon petit matériel : plateau, compresses, bêtines pour nettoyer les plaies, pansements et gants stériles. Je me tournais vers cette femme plus âgée.

    - A-t-elle subi des violences sexuelles sans protection ?

    En gros, devais-je lui faire prescrire la pilule du lendemain, demander à l'interne des examens plus poussés ou bien ses blessures n’étaient-elles qu’externes ?
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Mama Jones
« Mama Jones »


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Un peu de confiance  [Pv Mama Jones] _
MessageSujet: Re: Un peu de confiance [Pv Mama Jones]   Un peu de confiance  [Pv Mama Jones] EmptyMar 17 Mai - 13:15

Soirée pourrie, c’était le cas de le dire. Elle avait été appelée par une de ses filles car une autre était enfermée dans une chambre et que des bruits suspects en sortaient. Elle avait envoyé quelques gars voir ce qui se passait avant qu’elle arrive. Les mecs du gang qui étaient arrivés sur place sortirent avec un type qu’ils avaient apparemment bien tabassé à l’intérieur. La Mama l’observa d’un air dédaigneux. Elle les connaissait ces connards qui tabassaient les filles en pensant que, parce qu’il avait payé, il pouvait faire ce qu’il voulait. Elle fit un signe de tête pour qu’ils débarrassent le plancher avec leur pervers et qu’ils en fassent ce qu’ils veulent, de préférence une bonne correction pour qu’il ne puisse plus jamais bander de sa vie. Et la Mama entra dans le bâtiment dans lequel étaient maintenant agglutiné quelques prostituées dans des tenues plus ou moins décentes. Elle leur aboya de rentrer dans leurs chambres ou de descendre bosser vu que le problème était réglé.

Elle gravit les marches pour arriver au troisième, haletante et constater qu’une de ses meilleures filles avait été tabassée à mort et pas qu’un peu. Au moins on l’avait chopé ce type car nul doute qu’il en aurait refaite des comme ça tous les jours si il avait pu. Des tarés. Pourquoi elle attirait tous les tarés du coin qui voulaient juste frapper ? Ils ne pouvaient pas se frapper entre eux ? Ca ferait du bon débarras. Elle saisit le bras de la jeune fille. Elle saignait trop pour qu’ils lui fassent profiter de leurs petits trucs médicaux visant à plus camoufler que soigner, laissant quelques fois des fractures non réparées traîner des mois. Là, elle avait le nez apparemment pété, l’arcade sourcilière ouverte, quelques blessures au crâne qui teintait ses cheveux de rouge sang, une coupure au ventre, des griffures dans le dos et quelques côtes apparemment pétée. Elle allait être HS une bonne paire de jours elle. Pas question de la remettre sur le trottoir trop tôt au risque qu’elle ne se rouvre une ancienne plaie et arrose le client de son sang, c’était mauvais pour les affaires.

Ils avaient alors prit la voiture de la Mama pour aller à un dispensaire. C’était la clé. Pas de feuilles administratives à remplir, pas de noms à donner, par de traces… Et des gentils médecins attentionnés sur qui compter et surtout à acheter en cas de problèmes. Ceux qui se retrouvaient là ne devaient pas être très bien payés. Avec un système médical aussi pourri dans ce pays, ils acceptaient généralement toujours les pots de vin. Et si ils ne voulaient pas, les gros bras de ses deux idiots de gardes du corps se chargeraient de les convaincre. Bordel, du sang sur la banquette. En tout cas, elle connaissait le programme de Climson et l’autre andouille pour demain : laver cette caisse pour la rendre comme neuve. Ils arrivèrent devant le dispensaire et la Mama empoigna le bras de la pute en sortant de la voiture. Les filles n’aimaient pas trop les hôpitaux où on leur posait trop de questions. Mama veillerait à ce qu’on ne l’importune pas trop. Une fois dans le petit hall, le silence se fit. Ben quoi ? Ils avaient jamais vu de putes ceux-là ? Ils vivaient om ? Au pays de Casimir. Un type s’approcha alors qu’un de ses gardes tressaillit. Normalement, on approchait pas comme ça la Mama mais pour ce soir elle ferait une exception.

Alors qu’elle s’apprêtait à aboyer sur le garde, une femme s’approcha pour se présenter en tant qu’infirmière. Elle allait s’occuper de la jeune femme et elle lui demanda de la suivre dans une salle tranquille. Ouf, au moins elles n’allaient pas attendre des heures comme les autres fois. Elles attendaient, le sang se répandant sur leur joli carrelage blanc avant qu’on les prennent. S’occuper de putes c’était jamais très réjouissant mais il fallait pas en faire une affaire d’état : regardez Mama, elle s’en occupait bien elle. Elle suivit la femme sans accorder un regard à aucune personne du dispensaire, sa tête haute, son regard dédaigneux tenant toujours le bras de la prostituée dans sa grosse main potelée.

L’infirmière blanche et blonde ouvrit finalement une salle avec une table d’auscultation. D’un geste de la tête, Mama intima à ses deux gorilles de rester dehors pour le moment et elle leur envoya un regard qui voulait dire : vous faites pas remarquer bande d’imbéciles. Une fois à l’intérieur, elle relâcha le bras de la jeune qui écouta les instructions de l’infirmière. Elle retira sa robe trop courte pour n’être qu’une tenue de soirée et ses talons aiguilles laissant voir ses sous-vêtements aguicheurs mais intacts. Elle s’allongea en grimaçant et un peu nerveuse à l’entente du mot « désinfecté ». Mama, elle, inspectait la pièce comme si elle vérifiait que tout était en ordre. Ou alors était-ce ses yeux suspicieux habitués à tout fureter partout ? Aucune idée. Mais elle reposa ses yeux sur la blonde au moment où elle lui demanda si la fille avait eu des rapports sexuels sans protections.

Dans la voiture la fille lui avait expliqué avec des sanglots dans la voix qu’il avait direct commencé à la bastonné sans même lui demandant d’enlever ses chaussures alors bon. Elle prit finalement la parole de sa voix profonde « Non, elle s’est juste fait passer à tabac. » Et c’était un euphémisme en constatant l’état de la fille. Mama avait du mal à imaginer qu’un type si petit avait pu se lâcher ainsi pour la ravager comme ça. Elle ne quitta pas l’infirmière des yeux, « Et ça va durer longtemps ? On voudrait vite rentrer ce soir. » Elle n’avait pas envie de devoir rester toute la nuit ici. Et d’ailleurs, elles ne resteraient qu’une dizaine d’heures maximum, question de sécurité. Pas que quelqu’un appelle les flics ou un truc du genre. Elle n’avait pas de blessure l’empêchant de marcher ou des blessures mortellement dangereuses. Et elle serait bien mieux dans son lit que dans un endroit aussi lugubre.
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Un peu de confiance [Pv Mama Jones]

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