Sujet: Plot : Il était une fois, là où les voyous portaient des badges... Lun 14 Fév - 8:58
Contexte
On l'appelle la cité des anges... Mais ici... Personne n'en a jamais vu aucun
Bienvenue à Los Angeles, dans l’enfer brulant de la Californie où derrière les belles cartes postales des plages, des stars d’Hollywood et des palmiers se cachent une réalité bien plus dure et cruelle... Car « la Cité des Anges » comme on l’appelle connait l’un des plus haut taux de criminalité du pays et a surtout héritée du triste surnom de Gangland. L.A abriterait près de 1 350 gangs regroupant 152 000 individus qui règnent en maitres dans les rues et plongent les populations de certains quartiers dans une véritable terreur quotidienne. L’insécurité se perpétue face à une police de plus en plus démunie malgré les promesses politiques des élus locaux pendant que chaque jour règlements de comptes, trafics de drogue ou encore prostitution n’alimentent en toute impunité sur les trottoirs une véritable économie souterraine.
At the beginning...
Début des années 80, le crack fait son apparition dans les rues et le crime est en développement sensible à L.A. Face à cette flambée de violence et en réponse à ses criminels de plus en plus endurcis et organisés, le chef de la police du département Los Angeles (L.A.P.D) créé une unité d’élite spécialisée dans les affaires de gangs et de drogues qui en découlent appelée C.R.A.S.H (Community Resources Against Street Hoodlums). Chacune des 18 divisions de police de la ville accueille une brigade et les résultats ne tardent pas à se faire ressentir. Le taux de criminalité chute de manière impressionnante et de nombreux réseaux sont étouffés lorsqu’ils ne sont pas totalement démantelés. En 1987, après la mort de sept citoyens tués de balles perdues dans un règlement de comptes entre gangs rivaux dans le sud de la ville, le chef de la police lance toutes les unités du C.R.A.S.H dans la spectaculaire opération Hammer (opération Marteau) qui résultera en l’arrestation de 1453 personnes en un seul weekend.
« Dans le fond, Le C.R.A.S.H est devenu le gang le plus crapuleux de la ville… » Kevin Starr, historien.
Mais ce coup de filet monstre, largement salué dans tout le pays, cache en réalité des méthodes on ne peut plus discutables pour ne pas dire complètement illégales et contraires aux droits des suspects. A cette époque, on en le sait pas encore, mais beaucoup d’officiers du C.R.A.S.H sont corrompus et ont basculés de l’autre côté de la loi, bien loin du code de déontologie policière qui fonde les bases de leur métiers. En 1998, le scandale éclate dans la division de Rampart et deux officiers du C.R.A.S.H sont renvoyés après la mise en évidence de fautes aggravées. Interrogatoires musclés, vols de saisies de drogue, usages excessifs de la violence, rapports falsifiés… Les révélations tombent peu à peu et la vérité qui voit le jour défraie littéralement la chronique. Sur les 58 officiers de la division, 12 sont suspendues, 7 sont renvoyés et 5 autres seront poussés à une retraite anticipée. L’unité du C.R.A.S.H est dissoute en 2000 dans son ensemble et dans toutes les divisions de la ville, pour la plupart elles aussi rongées..
Dix ans plus tard, si la police de Los Angeles a redorée son blason et l’honneur de l’uniforme, les statistiques, elles, ne mentent pas… Le taux de criminalité s’est largement rehaussé et les gangs ont reprit leurs assises sur les quartiers où ils sont basés. Les patrouilles de police ne savent pas comment traiter les affaires liées à ses organisations alors que les brigades de stupéfiants sont complètement dépassées. Il y a deux ans, le nouveau chef du L.A.P.D nommé par le maire fraichement élu prend une décision choc et annonce la reformation du C.R.A.S.H. La nouvelle fait débat et divise l’opinion, partagée entre la constatation des faits et la main mise des gangs sur la ville et la crainte de confier les rues de Los Angeles à de nouveaux flics pourris. Mais la décision passe sous certains aménagements. Seuls les quartiers où le taux de criminalité est le plus fort et où les affaires liées aux gangs sont les plus nombreuses sont dotés d’une brigade du C.R.A.S.H qui sera surveiller et évaluer de manière continue par les affaires internes.
They're back...
Nous sommes à Inglewood, compté du sud de Los Angeles, dans un des districts les plus chauds de la ville. Un endroit malfamé où se côtoient tous types de populations et où l’une des brigades du C.R.A.S.H s’est reformée pour lutter contre les gangs locaux. One Niners et Los Ojos se disputent la hiérarchie locale mais doivent maintenant compter sur la présence du détective Sean Mourning, déjà membre de la première version du C.R.A.S.H des années 90, et de ses hommes dans les rues. La philosophie n’a pas changée : Combattre le mal par le mal. Les méthodes non plus… Toujours aussi peu orthodoxes et pourries, le crime est leur affaire et fait également bien souvent leurs affaires lorsqu’il s’agit d’en tirer des profits personnels. A la frontière entre la loi et les méfaits, on ne distingue plus toujours ces flics des voyous qu’ils sont censés combattre… Les affaires internes sont sur les talons de la brigade en permanence et tout le monde sait plus ou moins ce qu’il se trame dans cette équipe, mais personne n’a aucune preuve.
Les politiciens et élus locaux sont tiraillés entre les bons résultats dus en grande partie à la brigade du C.R.A.S.H et les soupçons de corruption qui l’entourent alors que les médias sont aux aguets pour faire état de la première bavure qui sera rendue publique. Dans ce que les flics d’Inglewood appellent « le bercail », le poste de police du quartier qui a élu domicile entre les murs d’une ancienne église, bien loin des ces dérives et de ces arrangements crapuleux restent de bons policiers qui croient encore en une justice et se battent chaque jour pour faire respecter les droits des citoyens. Des inspecteurs mais aussi des agents sur le terrain qui tentent par tous les moyens de rester honnêtes et d’échapper aux tentations de prendre certains raccourcis illégaux. Dehors, des femmes, compagnes de flics ou de gangsters essaient tant bien que mal de concilier leur vie de couple avec celles de leurs amants dont elles n’ont pas toujours idée… Nos chers citoyens vivent tous de près ou de loin la violence des rues dans lesquels ils vivent ou plutôt survivent chaque jour.
Vous l’aurez compris, la vie au bercail est loin d’être de tout repos. Les problèmes personnels se mêlent et perturbent bien souvent les devoirs et activités de chacun. L’unité du C.R.A.S.H est autant jalousée pour ses coups de filets qu’elle n’est méprisée pour ses méthodes des autres flics d’Inglewood. Les affaires internes courent après Mourning et l’étau se resserrent autour des membres de la brigade face aux conciliations passées avec les gangs qui se mènent une véritable vendetta dans les rues où chaque jour qui se lève est potentiellement le dernier pour tout le monde…
Êtes vous prêts à vivre une plongée impitoyable dans l'univers des gangs et de la corruption ?
Sujet: Re: Plot : Il était une fois, là où les voyous portaient des badges... Lun 14 Fév - 9:31
Inspirations
Le contexte du forum C.R.A.S.H s'inspire librement de plusieurs films et séries et notamment de Training Day (2001, Antoine Fuqua) et de The Shield (2002-2008, Shawn Ryan) dont voici quelques extraits.
Training Day
The Shield
Plot : Il était une fois, là où les voyous portaient des badges...
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